Black coffee & Vanilla cake (ft. Laura White)
  C Bip, bip, bip, bip ~♪ Quelque part, au Japon, à l’intérieur d’une tour, dans un petit bureau remplit de mur à mur de libre, dossier et recherche, un petit bipeur s’activa doucement. Son léger bip mélodieux, régulier et un peu fort ne signifiait qu’une chose… La sieste était terminée. Un homme vêtu de la tête au pied se relevant alors soudainement du fauteuil. Un corps recouvert d’une tenue totale avec une capuche et un masque complet. Si nous étions dans un manga, on l’aurait qualifié de personnage au cara-design unique. Le genre à frapper dans l’œil !... Sauf que c’était bien la réalité et cet homme n'était nulle autre que toi. Kerwin Friedrich. Un jeune homme travaillant dans la guilde à son propre rythme et envie. Tu te relevais tranquillement de son fauteuil, regardant doucement à gauche et à droite, identifiant la pièce. - « Bon… Sieste finit… Il doit donc être 11 :50… Le temps de ranger et préparer mes affaires pour la suite, puis direction la cafétéria… Où est ce maudit réveil ? » Tu regardes encore à gauche et à droite avant d’enfin se pencher vers ton bureau, retournant plusieurs feuilles pour récupérer ton réveil… Enfin, ton téléphone qui vibrait encore pour te réveiller. Tu le glisses dans ta poche te disant que tu finirais par le perdre un jour… Où alors attendre encore un peu que les téléphones magiques soient enfin inventés... Tu haussas des épaules, commençant à fermer différents dossiers pour les ranger à leur place. Sur ton bureau, étendu, n’importe comment, se trouvaient différents dossiers, ou plutôt, plusieurs sujets d’étude. Faire partie de la guilde des chasseurs te permettait d’avoir accès à de nombreuses informations aux sujets des donjons. Aussi bien leur apparition, que leur énergie, rythme, intervalle, localisation. Tu avais une certaine obsession sur les donjons et ce qu’ils apportaient à ce monde. Leur apparition, conséquence sur les humains, l’éveil, les monstres dedans. À cause d’eux, ton esprit fut totalement occupé par leur existence. Tu ne passais pas une nuit sans réfléchir à leur sens, existence et ce que ça allait signifier pour les humains. Et tes théories… Sont loin d’être joyeuse. Non, très loin de là. Tu étais un homme de science et rationnel. Tu vivais par les règles de notre monde et leurs fonctionnements dans notre vie quotidienne... Face à un inconnu comme l’apparition des donjons, divers hommes de science ont simplement opté de se référé à la magie et des explications banals. Toi, tu voulais la vérité… Ce qui se cachait vraiment derrière les donjons… La vérité absolue… Mais tu ne l’avais pas ! Tu avais plein d’études et théorie, mais aucune n’était fondée sur des preuves ou des faits tangibles. Tes théories tenaient comme des châteaux de cartes. Le moindre coup de vent, et ils n’existaient plus. C’est pourquoi tu en faisais autant que possible, prenant chaque fois un angle différent. Si un coup de vent finissait par apparaître et effondrait la moitié de tes châteaux de cartes. Tu avais encore l’autre moitié à finir. Une fois chaque dossier rangé, tu pris certaines recherches et relever de donjon sous le bras puis tu sortis de ton bureau, direction la cafèt’. Tu esquivas les foules et pris rapidement l’escalier au lieu de prendre l'ascenseur, voyant qui était dedans. Tu n’appréciais pas... Pas tous tes collègues. Fondamentalement, la guilde des chasseurs était l’interpol des donjons. Donc la majorité des personnes ici étaient plus similaires à des flics. Ce qui signifiait deux choses. Tu pouvais acheter la majorité d’entre eux avec donuts et rare étaient ceux qui partageaient ta passion scientifique. Ils voulaient des preuves, des faits et des choses logiques auquel se tenir… Tu ne pouvais pas leur en désirer dessus, leur boulot les formait de cette façon… Mais tu préférais ne pas échanger avec eux sauf autour d’un cadavre. Là, tu pouvais te permettre de donner tes théories sans qu’ils grognent ou râlent. Une fois à la cafétéria, tu te dirigeas pronto vers le comptoir. « Bonsoir. Un café noir avec grosse dose de sucre et un pain au poulet mayo avec des œufs dures. » - « Oh ? Monsieur Friedrich. Enfin, Docteur ! Rare que vous venez faire part de votre présence ici. Aller vous asseoir, je vous apporte cela. » - « Merci bien ~ » Mademoiselle Itaka, une femme resplendissante pour son âge. Elle n’était que la serveuse/cuisinière de la cafétéria. Mais elle, comme toutes les personnes qui travaillent dans une cafétéria, tu les respectais énormément. Pas pour leur délicieux café ou leur travail noble pour la société. Simplement, car ils étaient capables de supporter jour après jour les personnes passant ici. Que ça soit des chasseurs ou pas, il fallait un calme énorme et un excellent savoir vivre pour supporter et retenir autant de personne. Sans un mot de plus, tu reviens alors t’asseoir à une table vide, à côté d’une vitre. Tu ne manques pas une seule seconde et viens poser tes dossiers, retirant une feuille de relever sur les récents donjons que tu inscris dans un petit bloc note qui semblait déjà remplit au point de déborder. La science n’attend pas et tu n’aimais pas ne rien faire de ta journée. la guilde :  render 150*200 (mssage) :   Vie : inconnu  Vig : inconnu  Frc : 5  Agi : 15  Int : 100  Sag : inconnu  Cnt : 5  Vol : 20  Prc : inconnu |
 C - Hm ? - あなたはあなたが望むものを選びましたか？ - Great… Laura lâcha un soupire tandis qu’elle était devant le service de repas de la cafétéria de la guilde des chasseurs de Tokyo. Sa mine était normale, mais les cernes sous ses yeux étaient bels et bien visible. La raison pour laquelle elle était là ? Une enquête commune entre les départements d’enquête des USA et de Tokyo sur des crimes en bande organisée, le genre de chose qui passerait sans problème comme un épisode des Experts ou de NCIS, de vieilles séries du début des années 2000. Tenant son plateau repas d’une main, elle fouilla son téléphone afin de trouver un moyen pour briser la barrière de la langue, au grand damn de la file d’attente derrière elle. - Attendez… Ah, voila : Voglio un doppio caffè nero forte, soba e Gyozas. - … ? - Fuck, de l’italien : ダブルストロングブラックコーヒー、そば、餃子が欲しい. - 了解した . Croisant les doigts pour que sa commande passe, elle se posa intérieurement la question du pourquoi l’interprète l’avait laisser en plan sans aucune raison apparente deux jours auparavant. L’inspectrice était américaine. Ses ancêtres avaient peut être des liens venus d’Asie, mais c’est tout. Ça ne changeait aucunement que le départ de son collègue qui servait d’assistant / interprète était un problème. L’anglais était sa langue natale. Elle était capable de parler autre chose comme le Français ou l’Espagnol, assez aisément, merci à ses conversations pendant ses années de service. À part ça, rien. Au final, elle était dans une situation où la conversation entre elle et ses collègues étaient difficile. L’enquête pataugeait, ce qui voulait dire plus d’heures sup’, à devoir traduire les informations. Chasseuse ou non, au bout d’un moment, tout le monde commence à faiblir. - どうぞ、良い一日を - Bonne journée. L’odeur du café lui procura un semblant de boost à ses sens amoindries. Tournant les talons, elle se dirigea vers une place disponible. - Il va falloir que je rappel la guilde pour m’envoyer un nouveau traducteur. Imaginant déjà un nouveau calvaire arrivé, elle s’essaya sur une table qui était déjà occupée sans même s’en rendre compte. Ses paupières étaient lourdes. Tout en se mordant l’intérieur de la joue, elle débuta son repas en avalant le breuvage chaud d’une traite. Le goût amer titilla son palais avant de rejoindre l’estomac, excitant ses sens. Prenant en main une paire de baguette, elle remarqua enfin l’étrangeté de sa situation. - Oh. Devant elle était un individu encapuchonné, portant un masque hightech ressemblant quelque peu aux anciens médecins de la peste et entouré de dossier qui l’observait. Homme ou femme ? Difficile à dire. Il était couvert de la tête au pied par une lourde tenue sombre. Ses mains étaient protégées par des gants de même couleur. Les deux seuls traits distinctifs était sa taille, dans les 1 m 70, vers les 80 et les quelques cheveux gris qui étaient visible sous son attirail. - Il semblerait que j’ai prise la mauvaise place, mes excuses. Se préparant à partir, elle remarqua le contenue des feuilles disséminer sur la table. Interloquée, elle fit une lecture en diagonale. - Pour le moment, on sait seulement que les monstres viennent d’autres mondes. N’est-ce pas trop tirer par les cheveux de théoriser qu’ils viennent d’autres plans d’existence ? Se rappelant qu’elle était à Tokyo et non à New York, elle se leva. Parler avec quelqu’un qui ne peux s’exprimer en anglais était un calvaire pour elle. Elle en avait déjà assez de toute cette histoire, si elle continua la discussion, les chances pour qu’elle ne puisse plus supporté cette journée étaient hautes. la guilde : render 150*200 (mssage) :  Vie : inconnu Vig : inconnu Frc : 103 Agi : 85 Int : 1 Sag : inconnu Cnt : 30 Vol : 15 Prc : inconnu |
C Attendant ton plat, tu profitais de chaque instant libre pour revoir tes théories et les confrontés à de nouvelles preuves. En science, une théorie n’était qu’un système formé d'hypothèses, de connaissances vérifiées et de règles logiques. Pour le moment, la totalité de tes théories suivaient les mêmes règles. Tu utilisais à leur base des règles logiques pour ensuite fondé avec uniquement des hypothèses la suite leur corps et composition. Une fois bien formé, tu leur jetais dessus autant de nouvelle connaissance vérifié. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Que jour après jour, tu essayais de détruire toi-même tes propres théories pour voir qu'elle résisterait mieux ou tiendrait sans le moindre effort à de nouvelles preuves obtenues. Une fois, cela fait, tu reconstruisais de nouvelles théories en te basant sur la nouvelle base solide obtenue. Un processus d’élimination bien trop grand et trop généralisé pour une seule personne, sauf que le résultat finira par payer. En continuant de cette manière, tu finiras par trouver des indices sur le monde qui sont passés sous le regard de tous. Et sous ton regard, alors que tu continuais de faire tes tests, une personne s’assit devant toi. Tu relevas le regard rapidement pour observer son visage. Américaine, plus âgé que toi, balafre à l’œil droite, peut-être une brûlure vu la taille, visiblement musclé pour le terrain, carrure sportive, mais gardant un profil fin, yeux bleus, cheveux blonds… Tu avais vu sa tête dans quelques dossiers d’enquête, mais tu ne l’avais jamais croisé. Une apparence aussi particulière t’aurait frappé si c’était le cas. La demoiselle remarqua bien vite ta présence, s’excuse et se prépara à partir. À première vue, elle n’avait pas remarqué ta présence ici, trop occupé par son propre plat, mais c’est alors qu’elle décida de te piquer au vif. Te demandant directement si ce n’était pas trop tirer par les cheveux de théoriser comme ceci. Répondant en parfait Anglais, tu n’allais pas te gêner de répliquer à ce défi de face. - « Notre monde a ses propres règles, ses propres définitions et fonctionnements. On sait aussi que derrière chaque portail se trouve un environnement dans un monde différent. Le portail existe, car un monstre plus imposant que les autres est présent. À son élimination, le portail se ferme. Si le portail reste trop longtemps ouvert, c’est ce monstre qui vient nous envahir. Maintenant, il y a plusieurs choses à comprendre et à deviner avec cette simple base. Premièrement, les règles de leur monde. Là où apparaît le portail, nous nous retrouvons à une localisation totalement différente à chaque fois. Cependant, les règles restent les mêmes. Nous pouvons y respirer, des monstres se trouvent de l’autre côté et des cristaux magiques sont trouvables. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que malgré les différences par l’existence d’une chose que nous avons appelé magique, ce monde utilise des règles similaires au nôtre. Les lois fondamentales de notre monde sont reprises là où le portail mène. Alors pourquoi pas sous l’eau ? Ou dans l’espace ? Le portail mène à une localisation différente, mais toujours avec un environnement vivable. » Tu reviens alors te poser sur ton siège, croisant les bras. - « Fondamentalement, dire que ça vient d’un autre monde ou d’un autre plan d’existence signifie la même chose. Ce que je cherche n’est pas le lieu de leur point d’origine, mais l’origine du lien entre notre plan et le leur. Chez eux, la gravité existe, le temps existe, le ciel existe, l’air y est respirable, les matières sont similaires… Mais les lois sont fondamentalement différentes, à cause, de l’existence de cette fameuse "magie". Alors je ne poserais qu’une seule question… Quelle est l’origine des portails ? Pourquoi toujours sur notre planète Terre ? Pourquoi toujours en surface ? J’ai de nombreuses théories pour répondre à cela. Le point commun de chaque donjon et autre monde est l’existence de la magie. La magie vient des ponts créer entre les mondes. Les portails. Lorsqu’un portail apparaît pour la première fois dans un monde, il insuffle d’une certaine façon le concept de magie et peu à peu, les êtres vivants y sont modifiés comme nous avec l’éveil. Les monstres ne viennent pas d’autres mondes… Ils viennent de plan parallèle à notre existence ayant subi l’introduction de magie à un moment différent. Chaque portail, même à un point aléatoire sur une autre planète Terre qui a déjà subi les mêmes influences de portail que nous subissons. Pour résumer de manière simple. La magie infecte les plans d’existence parallèle à notre planète Terre puis recommence x infinie. Ma théorie est donc la suivante. Les portails ne sont qu’une infection causée par un changement de loi fondamentale imposé à notre monde par le billet de la magie. » Tu reprends ton crayon, notant tranquillement sur une feuille, réfléchissant déjà à la suite de tes pensées. « Vous devriez faire gaffe. Vos gyozas refroidissent. De plus, ma théorie a énormément de trou et de lacune. Par exemple, je ne sais pas encore bien expliquer pourquoi le portail se créer avec un lien avec un monstre puissant. Sinon, nos chasseurs nationaux devraient être aussi capable de le faire. J’imagine que peut-être que notre monde manque encore d’un concept et qu’un jour, il sera introduit… Je ne serais pas dire quand par contre. Et il reste le détail le plus effrayant… Qu’est-ce qui a créé cette infection ? »[/b Tu relèves la tête vers la demoiselle, tendant la main vers elle. Faisant apparaitre un emoji sur la partie central de ton masque grâce à des LED bleus. [b]« Kerwin Friedrich, mais vous pouvez m’appeler Docteur. C’est par cela que je me fais appeler généralement. » ^^ la guilde : render 150*200 (mssage) : Vie : inconnu Vig : inconnu Frc : 5 Agi : 15 Int : 100 Sag : inconnu Cnt : 5 Vol : 20 Prc : inconnu |
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