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Un chevalier blanc à la rescousse ? [PV Lucius]


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Mar 5 Avr - 0:01

Moins d'une journée. C'était le temps avant que le téléphone ne sonne. Mes parents avaient décidé de passer par ce support pour discuter avec moi, n'étant pas en Corée. Ils m'annoncèrent que les funérailles de Moon serait dans une semaine, le temps de commander une pierre tombale qui puisse la faire honneur, demandant à ce qu'une copie de son collier préféré soit incrusté dans la pierre.  Le fait qu'ils acceptent fut rassurant.  

Par contre, la suite engendra  une certaine colère. Ils comptèrent cacher la mort de Moon et que je prenne son rôle le temps que les funérailles se fassent et que l'annonce soit officielle.  Ils comptaient gratter des jours, pour que je sois présenté aux prétendants de ma sœur. Je n'étais pas dupe, ils avaient besoin de promesse de mariage, quitte à ce que je sois considéré au même niveau qu'une femme, autant dire juste une clé pour accéder au patrimoine de notre famille.  Avais-je envie de faire un choix ? Pas réellement, cette soirée m'immergerait complètement dans le rôle de Moon, je pourrais parler de tout et de rien, ne pas avoir à me remémorer ce cauchemar. Je vins donc à accepter cette mascarade.

Une heure plus tard, le médecin m'indiquait que je pouvais sortir, étant accompagné par notre chauffeur à la maison, la nuit fut assez mouvementée, mais le corps avait suffisamment récupéré. Les servantes se mirent à m'annoncer ma journée, des cours le matin et après, le début des préparations  pour la soirée à Rio.  

La journée passa assez vite, venant à effectuer quelques objectifs que cette étrange fenêtre demandait.  Le midi, j'ai constaté qu'il m'était impossible de manger de la viande, le poisson non plus d'ailleurs. Les œufs passaient, tant qu'ils étaient coupés en petit morceau ou en omelette.   Le médecin de famille fut appelé, passant une partie de l'aprés-midi à faire des tests pour définir quel aliment n'était plus supporter. L'homme confia que ce blocage était sans doute la conséquence du traumatisme et que je pourrais manger normalement quand ce blocage sera levé. Je pris conscience des changements que cela apporterait et aussi que mes goûts devaient changer un temps.

Cependant, cette triste nouvelle n'était pas suffisante pour chambouler l'emploi du temps, ayant un peu de retard même.

Le voyage en jet privé fut assez long, me permettant de faire un peu connaissance avec les différents invités qui seraient présents. Les fameux prétendant n'avaient rien d'avenant. Plus vieux, certain de plus d'une dizaine d'années, leurs forces étaient leurs patrimoines, on ne pouvait pas dire qu'ils avaient vraiment du charme.  Dire que j'allais devoir leur accorder du temps et ne rien dire s'ils avaient les mains un peu trop baladeuses.

À notre arrivée à Rio, une voiture me conduit à un hôtel réputé où attendaient mes parents. Ils me donnèrent la clef pour une autre chambre, afin que je puisse passer une soirée assez paisible.  Le matin ne fut guère différent des autres, une servante qui nous avait suivie se mit à m'énoncer quelques cours de la langue locale avec un professeur du coin. Cela n'était pas spécialement dure en soit, venant à expressément demander de connaître les insultes, trouvant toujours intéressant de savoir quand on vous crache dans le dos.

Le midi, nous sommes allés à un restaurant, mon repas fut assez léger, ne pouvant que suivre les recommandations et compenser le manque de viande par de la salade ou tout autre aliment bourratif.

Vint enfin la soirée, la servante s'occupa de me préparer

On vint à m'habiller d'une magnifique robe carmin, ajustant le col et nouant avec une certaine force la large ceinture de tissu à mon ventre, afin de creuser un peu plus le corps en sablier. Il était certain que je ne pourrais pas manger beaucoup, ce qui était un bon motif pour justifier un appétit d'oiseau. Les rubans dans mes cheveux furent assortie à la robe. Comme gant de soirée, il s'agissait de dentelle noire partant de mon majeur jusqu'à mon poignet ou il y avait un peu de tissus carmin. Comme chaussure, les traditionnels escarpins, unis à la robe.
En accessoire, je portais aux oreilles des bijoux en forme de l'arme dorée, sertis de grenat.
Pour la poitrine, de faux-seins avaient été posés avec de fine bretelles transparente longeant le vêtement, afin de rendre le tout invisible. Comme à chaque fois, cela comprimait un peu le torse et je devais me rééquilibrer, mais cela était assez aisé.

Il ne faisait aucun doute que la tenue était faite pour séduire. Le maquillage fut un peu plus lourd qu’habituellement, mettant en avant mes pommettes, venant à rendre le regard plus attrayant et masquer quelques marques de ma journée à pleurer.  

L'endroit de la soirée était chez les Ferdanez, une famille bien implantée dans la ville et qui avait voulu organiser cette soirée pour fêter la majorité de leur troisième fils, espérant sans doute lui trouver une épouse dans cette soirée.  

On nous annonça et les prétendants ne tardèrent pas à m'entourer comme des hyènes sur une carcasse.  Ses idiots se cherchaient des motifs pour être le premier à danser, esquivant soigneusement ce conflit en acceptant une proposition du fameux troisième fils. Il était bien plus gentlemen et bien que menant la danse, semblait s'adapter à mon rythme. Après cette petite prestation, il fallut bien assouvir les désirs des autres hyènes.  La nuit avait bien avancé quand je pus souffler. Les prétendants de Moon n'étaient que des pervers souhaitant une petite donzelle, comme on collectionne les belles fleurs.  

Sur le balcon, je pouvais voir la ville, me disant que m'éclipser ne serait pas un mal.  

Prétextant de ne pas me sentir bien, je vins à annoncer à mes parents que je rentrais à l'hôtel.  Sur le chemin du retour, je fis signe à mon chauffeur de me laisser descendre, disant que je souhaitais profiter de la ville un peu avant de rentrer et que l'air frais me ferais du bien.  Il ne chercha pas à discuter, ne souhaitant pas perdre son boulot, ayant conscience que les familles riches avaient du pouvoir, bien avant l'éveil.  Je pris mon petit sac à main.

Une fois loin de tout entrave, je pris une direction au hasard, évitant soigneusement les petites ruelles.  Pendant une quinzaine de minutes, je n'eus pas de soucis, avant de constater que des personnes me suivaient. Je ne pouvais pas spécialement courir, c"était prendre le risque de casser la pointe de mes escarpins. Idiote, pensais-je.   Je n'avais rien dans mon sac et sortir mon téléphone serait une mauvaise idée.

Je vins à tenter d'accélérer le pas et les semer dans les ruelles, mais rien n'y faisait. Puis, ce fut un second groupe qui coupa ma route.

- Ben alors princesse, on se balade sans sa garde, c'est pas prudent tu sais, qui sait ce qui pourrait t'arriver.  

Je tentai l'intimidation, prenant une voix féminine et assurée.  

- Je vous préviens que je suis une chasseuse et que j'ai des relations, messieurs.

- Et ? Tu vas utiliser ton pouvoir ? T'iras direct en taule.  On te propose un truc, tu t'laisses faire gentiment et tu s'ras pas trop blessée. Cela pourra même te plaire.

Les rires des autres comparses ne laissèrent aucuns doutes sur leurs intentions, si tant est qu'il y en avait en comprenant ses propos. Six. C'était bien trop pour moi, d'autant que trois avaient des battes sur l'épaule. Si cela avait été des monstres, je n'aurais pas hésité, mais la prison était quelques chose qui n'aurait pas convenu pour Moon. S'ils voulaient mon corps, ils allaient en baver.

Je vins à mettre ma paume droite devant moi, fléchissant un peu mes genoux.  

- Ho, les gars je crois qu'la princesse souhaite jouer.

Il y eu de nouveau rire, les battes étant clairement préparées pour être utilisées. . La situation était  à mon désavantage, me doutant qu'en percevant la supercherie, ils seraient prompts à me fracasser. Avec ma tenue, mon endurance était plus faible et la moindre perte d'équilibre m’enverrait inévitablement au sol. Tout miser sur la vitesse et ne pas avoir de pitié de viser les parties, c'était la seule chose qui pourrait me sauver, avec de la chance.  Si cela tournait à un risque de mort, tant pis, il y aurait des brûlés.

Tenue de Yuri:





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Mar 5 Avr - 19:15

Les rues de Rio commencent à m’être familières après une ou deux années de présences, mais je sais très bien qu’il serait très imprudent de voyager seul. Je ne crains pas vraiment les petites frappes courantes, les étrangers qui ne connaissent pas les règles … Mais il y a bien plus dangereux a Rio. Ils ne sont pas nombreux, mais il y a tout de même des chasseurs comme Sam en ville.

Rio avait plongée dans l’anarchie, et en était donc rendue aux plus basses pulsions humaines : La violence et l’avidité. Mais … Si les règles n’étaient pas écrites, figée dans le marbre, elles n’en demeuraient pas moins réelles. Le respect en fait notamment partie, une notion oubliée de la société moderne. Le respect des puissants, le respect de leurs territoires, de leurs règles. Rio était vraiment la ville de tout les possibles.

Alors que je discutais avec Sam de ses derniers exploits, me questionnant sur l’énergie qu’il devait déployer pour nettoyer un tel bain de sang, nous entendîmes une altercation proche, qui semblait … particulière. Aux vus des menaces proférées, il devait s’agir d’amateurs essayant de menacer un touriste, ou une touriste, a en croire la voix répondant a ces menaces. Elle disait faire partie des chasseurs et avoir des relations. Mon regard envers Sam semblait avoir suffit à lui faire comprendre ce qui me trottait en tête.

« Ah non. Non, non, non, on va pas se mettre à sauver le moindre clampins sous prétexte que c’est un chasseur enfin ! Faudrait sauver tout le …»

Je n’attendais pas d’entendre la suite de son commentaire que je m’engageais dans la ruelle, non sans un sourire sarcastique en coin. Sam lâcha un profond soupire, remplit de désespoir, avant de me suivre, serrant de plus belle le fourreau de son sabre dans sa mains gauche.

Je m’approchais donc de deux groupes de trois, encerclant une fille, visiblement richement vêtue. J’affichais un sourire amicale, amusé, malicieux pour les connaisseurs, et abordait la situation avec une nonchalance exemplaire.

« Excusez moi, je n’ai pas pus m’empêcher d’écouter votre conversation, quel impolis je fais, mais toujours est-il que vous ne m’avez pas l’air d’être d’ici … Non pas vous mademoiselle. Je pensais plutôt à vos six charmants compagnons, qui se permettent de chasser sur le territoire d’autrui. Hector risque d’être … profondément vexé, de votre manque d’étiquette. Mais … Je suis sûr que tout cela n’est qu’un sombre mal entendus, et que nous n’avons nul besoin d’aller trainer cette affaire devant lui, n’est ce pas ? Après tout, aucun mal n’a encore été commis, n’est ce pas mademoiselle ? »


Sam de son coté se tenait derrière moi, un sabre japonais rengainés dans sa mains gauche, une cigarette allumée dans la droite, adossée au mur le plus proche, faisant mine de ne pas s’intéresser a la situation.

Sammy:

Hector n’était pas un nom lancé au hasard, c’était le mécène auquel je m’étais rattaché pour ma protection, le chef du gang gérant cette partie de la ville. Une personne a l’emploi du temps très chargés, et a la patience plus que limité, mais je doutais franchement que quiconque ici ne le sache.





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Mar 5 Avr - 19:57

Les hommes ne virent pas cet individu s'approcher. Je suspectais en premier lieu qu'il s'agisse du chef de ce groupe, qui comptait « s'amuser » un peu avec ma personne. Pourquoi pensais-je cela ? Son visage n'avait rien d'une personne qui cherchait à jouer le justicier ou s'offusquer de la situation.

Cependant, mon jugement vint à être remis en doute quand il se mit à parler, non pas à moi, mais aux autres. Quelques visages semblaient se déconfirent en entendant le prénom d'Hector. Était-il quelqu'un d'important dans l'endroit. J'eus de sérieux doute sur le fait que ce dénommé Hector soit quelqu'un de respectable, mais, cela permettait de rendre les six agresseurs bien moins hostiles, ceux avec les battes les remettants sur leurs épaules.  

S'ensuivit une question à mon égard. Demandait-il une réponse ou voulait-il simplement me dire, par sous-entendu, de bien vouloir oublier cet événement ?  

Mon regard fut rapidement porté sur une personne un peu plus loin. Un homme qui était puissant par son physique, si sa chemise était mieux boutonnée et sa cravate serrée, il aurait un aspect un peu moins ... sauvage ?  Il ne faisait aucun doute qu'ils formaient une paire, s'agissant probablement d'un garde du corps ?  Sa présence n'avait clairement rien d'anodin, tout comme l'arme qu'il avait. Le port d'arme était autorisé ou le hasard avait voulu que je tombe dans les bas-fonds de cette ville ?  

Quoi qu'il en soit, je devais profiter de cette occasion. Celui qui parlait semblait avoir des contacts sérieux et contrôler la scène, mieux valait donc entrer dans son jeu. Je me redressais, prenant les pans de ma robe pour fléchir délicatement les genoux, avant de me remettre bien droit.  Cela n'était certes pas convenu de faire ce genre de courbette à un plébéien, cependant, il le méritait bien pour avoir désamorcé la situation.

- Il n'y a eu aucun mal, je présume qu'il ne s'agissait que de politesse dans ce pays. Je me nomme Yuri Diane Mylonas.

Le chef du petit groupe me regardait, puis regardait celui qui avait énoncé le prénom d'Hector, comme une souris prit entre deux chats, avant de se racler la gorge et dire d'une voix qui trahissait son état.  

- Bon ben on vous laisse, hein. On… on a d'autre truc à faire… pas vrai les gars ?


Le groupe hochait de la tête et détallèrent comme s'ils avaient le Diable aux fesses. Cela me donnait une précieuse information. Ce dénommé Hector avait clairement une réputation qui pouvait servir, même si je me doutais que l'utiliser moi-même n'aurait pas été très convaincant, imaginant assez aisément qu'il devait être une personne qui n'était pas du genre à aimer les belles soirées ou porter des tenues hors de prix.

Je me tournais vers cet homme, non sans regarder furtivement l'autre personne derrière. Il me fallait le connaître un minimum, pour pouvoir le remercier comme il se doit plus tard.  

- Puis-je m’enquérir de l'identité de la personne qui m'a empêchée de finir, certainement, dans un cachot ?

La possibilité qu'il profite de la situation n'était pas impossible. Après tout, il m'avait sorti d'une situation épineuse, qui hésiterait à demander une compensation, même si je suspectais que cet homme demanderait sûrement de l'argent ou alors quelques chose que seul mon rang pouvait offrir.





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Mar 5 Avr - 20:39

La situation se désamorçait sans grande peine, le groupe se dispersant comme des enfants pris la main dans le sac. Sam se permettait un petit ricanement moqueur, clairement audible, alors que les six personnes se précipitaient devant lui pour rejoindre la rue.

J’avais donc une vue plus dégagée vers celle qui se présentait comme Yuri Diane Mylonas. Un nom complexe, qui ne devait pas manquer de poids dans certaines parties du monde, à en juger la richesse ostentatoire qu’ils affichaient dans leurs tenues.

Pour ma part, je me contentais d’ôter mon chapeau, le plaçant sur mon cœur en m’inclinant dans une révérence presque théâtrale.

« Lucifer, pour vous servir. »


J’inspectais rapidement la demoiselle de haut en bas en me redressant, un sourire amusé sur les lèvres.

« Je dois dire que … vous savez attirer l’attention, Mademoiselle Mylonas. S’afficher dans d’aussi riches vêtements, a Rio, c’est s’enduire de miel dans une fourmilière, haha. Mais je digresse, j’imagine que vous êtes nouvelle dans la ville, n’est ce pas ? Qu’est ce qui a bien pus vous amener à Rio dans un tel accoutrement ? »

Sam se permit de briser son silence pour ajouter quelques commentaires cinglants.

« Un Suggar Daddy qui paie bien ? »

Je lâchais un profond soupire, sans toutefois quitter mon sourire habituel, avant de hausser les épaules.

« Veuillez excusez Sam. C’est une bonne âme, mais il manque parfois de finesse. »


Sam se contenta de hausser les épaules, écendrant sa cigarette avant de détourner son attention de la conversation.

« Mais poursuivons, si vous le permettez. Je connais un endroit où nous serrons plus a l’aise pour discuter … »

Je faisais signe de mon bras a la demoiselle, l’invitant à amorcer la marche, si elle le souhaitait.





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Mar 5 Avr - 21:18

Je ne pouvais nier que cet homme, se présentant sur le prénom ou surnom, difficile à dire s'il était sérieux ou non, de Lucifer. Un petit sourire naquit subrepticement sur mon minois, l'effaçant aussi vite que possible. Il était assez amusant que d'être en face d'une personne dont son identité faisait référence à un démon, imaginant la main tentateur d'une quelconque incarnation malicieuse avoir orchestré cette scène.

Il vint à me donner des informations. L'image du miel et de la fourmilière fut très bien comprise. Visiblement en dehors des murs de la famille Ferdanez, les excursions se doivent d'être sous protection.  Je comprenais à présent pourquoi mes parents avaient tout réglé depuis mon arrivé dans cette ville, pour m'éviter certainement les mauvaises rencontres et des situations qui auraient apporté disgrâce aux Mylonas.  

Lucifer semblait chercher à connaître la raison de ma présence ici, allant lui offrir une réponse quand son acolyte vint à me la couper, venant à proférer une phrase qui me demanda bien quelques instants pour en comprendre le sens. En effet, je ne suis pas une personne familière avec ce type de langage, arrivant cependant à comprendre que l'homme au sabre voyait en moi une… courtisane, pour rester dans la politesse.

Cet homme qui avait parlé bien vite fut présenté, Sam. Un prénom très fréquent. Le fait qu'aucun d'eux n'osent décliner leurs noms de familles ne faisait que me renforcer dans l'idée qu'il s'agissait de pseudonyme. Je ne vins guère à tenir rigueur pour les propos de Sam, après tous les plébéiens sont réputés pour parler avant de réfléchir et son côté mauvais garçon allait bien avec le genre de personne à lancer au visage des pics, comme l'on demanderait l'heure.

Lucifer proposa de les suivre. Il serait certainement plus adéquat de continuer cette conversation dans un endroit plus privé. Cela évitera d'autres rencontres désagréables.  

Je mis mes mains devant mon bassin, tenant mon sac à main, comptant répondre d'une traite à toutes les questions qui avaient été posé.  

- Je viens d'une soirée mondaine située un peu plus haut, organisée par la famille Ferdanez. Tel le chant des sirènes, une envie de visiter cette ville me prit, sur le chemin du retour. Concernant l'accoutrement, le seul « Daddy » qui l'a financé est Père. Comme vous l'avez souligné, il s'agit de ma première fois dans ce pays. J'espère avoir répondu à la plupart des questions posées et vous laisses me guider, un endroit plus … amicale ne me ferais guère de mal.

Je fis quelques pas, comptant marcher à côté de Lucifer et bénéficier de sa protection, supposant qu'il devait avoir une certaine influence dans ce lieu. Mieux valait être mal accompagné que de laisser la déesse Nyx fomenter d'autres rencontres peu agréables.





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Jeu 7 Avr - 0:50

La demoiselle avait une façon de parler très … étrange, que je n’avais pas entendue depuis des années maintenant. Ce genre de dialecte utilisé par ces riches personnes qui ne connaissaient pas le monde extérieur et qui se gargarisait de leurs noblesses. Une vision plutôt singulière a Rio, où j’avais bien plus l’habitude d’avoir affaire à des jeunes voyous, qu’a des princesses enrobées de sucre. La singularité de la situation ne pouvait que m’amuser encore plus, alors que nous accompagnions la demoiselle au travers des ruelles, de plus en plus sales, au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans la ville.

« Ce doit être une sortie plutôt … originale, pour une princesse de sucre comme toi. Ça ne te fait pas trop peur, l’appel de l’inconnu ? Au vus de ta démarche, tu ne dois pas avoir beaucoup d’occasion de sortir du cocon familial, de faire tes propres choix, d’agir de ton propre chef. »


Des bruits d’explosion viennent a retentir au loin, m’indiquant que nous entrons dans un territoire que nous connaissons bien.

« Alors, dis moi, que penses tu du vrais monde ? Beaucoup moins idyllique que tu ne devait l’imaginer je pense … »


Nous arrivons au Minuano, bar de l’amis Sam, encore ornés du sang séché des derniers russophones, ayants franchis la porte. L’odeur de métal reste difficilement étouffée, mais cela ne nous dérange pas plus que cela. Sam aime ce genre de décoration … pittoresque.

« Prends donc un siège … »


Disais-je en désignant une banquette encerclant une table au coin du bar, alors que Sam s’en retournait derrière son comptoir pour ouvrir une bouteille et la descendre en quelques secondes.





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Jeu 7 Avr - 1:28

Plus nous avancions, plus l'endroit devenait misérable. Même l'air semblait être affecté par cette saleté qui semblait s'incruster sur le moindre objet, le moindre être.  Il n'y eu pas spécialement de réaction devant l’appellation « princesse en sucre », il était vrais qu'en que je n'avais certainement pas les compétences pour être nommé princesse de glace.  Il n'y eut guère de réponse orale quand la question sur l'appel de l'inconnu tomba, attendant qu'il me regarde pour simplement répondre d'un hochement négatif de la tête, alors que mon regard se posait un peu partout.

Je cartographiais le chemin, essayant de mémoriser des éléments important.

Bien évidement la question sur l'inconnu n'avait pas reçu une réponse franche.  L'inconnu dans le monde des humains ne me dérangeait guère, celui dans les donjons était bien plus terrifiant. Un humain avait besoin généralement d'une arme ou d'un éveil pour tuer, là où les monstres étaient naturellement nés pour apporter la mort.  Lucifer n'avait pas tort en disant que mes choix étaient limités, la vie des riches et des nobles étaient bien différents. La plèbe gagnait sa liberté de choisir son chemin, devant sacrifier richesse, pouvoir et reconnaissance en échange. Ce n'était pas dans un cocon que nous étions élevés, mais une cage que beaucoup se contentaient d'accepter, pour le bien de la famille et des générations futures. Mais, je doutais fortement que cet homme et son acolyte puissent comprendre cette vision, autant ne pas en parler. Cela ne ferait que créer une barrière entre nous.  

Je ne pus m'empêcher d'avoir un sursaut en entendant la première explosion, ayant eu grand mal à avoir un petit bruit sortir de ma bouche.  Je ne m'attendais pas à ce que cette ville soit sujet à ce genre de chose. De chez les Ferdanez on ne voyait et n'entendait pas ça. L'homme avenant me questionnait sur le vrai monde, haussant un sourcil. Il était exact que cette facette de la ville aurait pu refroidir toute tentation de balade nocturne. Mais, cela était aussi très enrichissant, apportant davantage de savoir et renforçant l'idée qu'ici ce n'était pas la police qui devait régner.

Mon pas vint à se ralentir en voyant les taches de sang, l'odeur me fit stopper net. Je serrais avec force la hanse de mon sac à main.  Respire un bon coup. Ce n'est pas un donjon, ce n'est pas un donjon.  Juste la cruauté humaine. Il n'y a pas de monstre dedans… avance connasse.  

J'avançais d'un pas rapide, pour rattraper mon léger retard.  Lucifer se mit à m'inviter à m'asseoir, observant la banquette et me posant dans l'endroit qui semblait le moins sale, mes jambes collées l'une à l'autre, mon sac à main sur mes cuisses et le dos bien droit, n'osant pas trop coller ce dernier  au fond, ne souhaitant pas la salir plus que de raison.

J’observais le dénommé Sam vider une bouteille en autant de temps qu'il ne fallait pour le dire.  Un habitué de l'alcool apparemment. Je me permis de répondre à sa question sur ma vision de ce monde.  

- Ce vrai monde est, en effet, plus barbare. Mais, il reste bien plus attrayant que les donjons. Ici, il n'y a que des humains, étant donc assez prévisible dans leurs façons d'agir ou de penser.  L'état de ce … lieux ... sert d'avertissement ?  

Je n'étais clairement pas à l'aise, l'odeur qui arrivait à mes narines me comprimait l'estomac. Si j'en étais capable, je me serais retenu de respirer indéfiniment. J'avais un petit éventail dans mon sac, mais le sortir et m'éventer le visage n'aurait pas été convenable. Une princesse en sucre dans ce qui semblait être un repaire de bandit, cette idée eut au moins le mérite de soulager quelque peu cette odeur épouvantable.





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Jeu 7 Avr - 13:40

Je détournais les yeux pour les poser sur les diverses tâches de sang, avant de me reconcentrer sur la demoiselle, un sourire toujours présent en haussant simplement des épaules.

« Disons plutôt que c’est ce qui arrive lorsqu’on nous colle l’étiquette de « paradis criminels » sur le dos. Toutes les petites frappes du monde se sentent pousser des ailes en arrivant à Rio. Des idiots qui oublient que nous avons nos propres célébrités ici, des personnes bien ancré dans le décor, et qui n’apprécient pas qu’on leurs manque de respect.

Car si les plus … limités, peuvent décrire Rio d’enfer barbare sans aucune trace de civilisation, je dirais plutôt qu’elle n’a fait que laisser tomber tout les faux semblants dont se parent les autres pays. Après tout, pensez vous vraiment qu’une société se faisant un devoir d’exploiter le moindre individu jusqu’à la moelle avant de s’en débarrasser sans aucune forme de cérémonie, soit moins barbare que cette société là ? »


Je fis quelques signes de mains a Sam, a fin qu’il nous apporte de quoi boire, avant de reprendre.

« Rio n’est pas si maléfique lorsque l’on en comprend les règles, c’est simplement que les humains, qui ont été au pouvoir pendant des millénaires, ont peur de perdre la main, de perdre l’illusion d’avoir le contrôle. Alors ils vous martèlent l’esprit de propagande, pour que vous restiez tous de gentils agneaux, bien dociles. »


Sam nous apporte cette fois une bouteille de vin blanc ainsi que deux verres vides, avant d’y ajouter un verre de lait, clairement dédié a la demoiselle Yuri. J’y accorde un petit rictus, avant de remercier Sam d’un signe de tête, reprenant la conversation en me servant un verre.

« Pour être honnête, je trouve même Rio bien plus civilisés que toute ces illusions que nous servent les humains depuis des siècles. Ici les gens sont honnêtes. »





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Jeu 7 Avr - 15:54

J'écoutais les explications de ce gentleman. La stupidité humaine était quelque chose que je ne pouvais nier.  La notion de « paradis criminels » me semblait un peu exagéré, mais peut-être était-ce parce que je n'avais pas un pied dans le domaine. Je compris qu'il y avait des personnes puissantes dans cet autre monde, moins bien glorieux. Si j'étais de  nouveau dans ce pays et cette ville, il allait falloir que j'apprenne les codes, afin d'éviter de les froisser.  

Je ne pris guère la mouche quand Lucifer disait que les personnes avec une vision étroite voyait Rio comme une ruine sans règle. Je ne pouvais nier que parmi les limiter, les riches et les nobles étaient  les meilleurs, ne vivant que dans leurs bulles et n'y sortant que s'il y avait une opportunité, rien de plus.  Le fait que ma famille soit aventurière avait permit un léger retour sur le sentier de la plèbe et la dernière génération avait clairement profité de cette expérience pour avoir une vision… plus large, dirons-nous.  
L'histoire de faux semblant n'avait clairement pas d'argument pour le contrer, par contre, la question avait une réponse possible, laissant Lucifer continuer son monologue, afin de participer à l'échange une fois mon tour arrivé.

Le signe ne passa pas inaperçu, me disant que boire de l'alcool n'était clairement pas une bonne idée. Cependant, l'étiquette voulait que je fasse honneur à cet hôte.

Rio n'est pas maléfique, haussant un sourcil. Il était clairement peu probable que se trouver bloquer par six hommes avec une volonté de s'amuser avec votre corps soit vue comme quelque chose de bénéfique. Mais après, je pouvais laisser le bénéfice du doute, admettant que ce groupe ne connaissait pas les règles. Le terme humain me paraissait un peu étrange, parlait-il de l'humanité en entier ou alors de ceux n'ayant pas reçu de bénédiction ? Si avant l'apparition des monstres le doute n'était guère possible, maintenant cela restait un terme bien plus flou.  

Sam arriva, venant à apporter un verre de lait. Il y eut un petit signe respectueux de la tête. Cherchait-il à subtilement me traiter comme un enfant ? Ou alors cherchait-il à sous-entendre que j'étais bien trop « faible » pour résister à un verre de vin blanc ? Si le geste n'avait pas reçu de réprimande, il n'allait pas être oublié, venant à garder ma posture et mon expression amicales sur mon visage.  

Lucifer reparlait des humains, l'emploi de notion temporel mettait clairement le doute, sa dernière phrase se mit à me faire réagir. Ma main droite se tournait délicatement vers le plafond, les doigts s'écartant, alors que je répondis avec calme.

- Permettez-moi d’émettre un doute, s'il existait une personne honnête en tout temps et circonstance, il serait plus proche des divins que des mortels, n'ayant pas guère une place chez ses derniers. Pour en revenir à votre longue tirade. Il est en effet intéressant de penser qu'une société, exploitant une autre, doit s'attendre à être considéré comme barbare. Cependant, monsieur Lucifer, l'Histoire et la morale n'est guère écrite par les personnes honnêtes. Chacun a des besoins à assouvir et ses besoins sont bien plus importants quand on possède une posture avantageuse.

J'attendais que Lucifer et Sam boivent une gorgée, venant à me laisser indirectement l'autorisation de boire ce qui m'avait été servit. Je continuais sur ma lancée.  

- Vous avez néanmoins raison sur le fait que connaître les lois régissant cet endroit est important et serait prête à les apprendre, tant pour mon bien que par curiosité envers cette société honnête que vous semblez vanter les mérites.

Un peu de flatterie et de reconnaissance n'a jamais fait de mal et il est toujours plus agréable pour une personne de se croire être intéressante qu'ignoré ou vu comme une personne banale. Cela avait au moins le mérite d'occuper mon esprit.





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Jeu 7 Avr - 18:27

Il était plutôt étrange de parler à quelqu’un d’aussi … détaché, presque mécanique. Difficile de jauger l’impact de mes mots, en bien comme en mal, difficile de m’adapter. Mais au moins, la conversation s’installait, doucement mais surement, car cette demoiselle semblait partager mon cynisme envers l’humanité. Je suis curieux de voir son raisonnement sur le sujet.

« Haha, il est clair que les humains ne sont guère des exemples, malgré ce qu’ils peuvent en penser. Combien de sang a coulé, au fil de l’Histoire, pour des questions aussi stupides qu’une couleur, ou le nom de quelque créature métaphysique ? Mais est ce que les choses ont vraiment changé aujourd’hui ? Ont-ils évolués, alors qu’ils nous poussent dans les Donjons en évitant habillement le d’évoquer le décompte de morts. Oh non, ils nous parlent de la gloire, d’argent, mais ce que nous payons pour préserver leurs petits intérêts, ça ils ne l’évoquent pas ! »


Je m’arrêtais un petit instant pour boire quelques gorgées de vins, avant de reprendre avec un sourire.

« J’imagine que cela doit pas mal correspondre avec là d’où tu viens non ? A moins que tu n’ais vraiment ton mots à dire dans les décisions de ta famille, mais j’en doute … Non tu m’as plus l’air d’être ce genre de fille, élevé dans la bienpensance patriarcale, éduquée pour accepter sans questionner, comme un chat a qui l’on aurait retiré les griffes. Pire, puisque tu es aussi une éveillée, il est fort probable que tu serves également d’armes a des gens qui se terrent confortablement dans le logis familial. Je me trompe ? »

J’accusais un sourire plutôt sarcastique avec mes théories. Je connaissais ce genre de déboires pour les avoirs lus dans divers ouvrages traitant de l’Histoire, peut-être avais je tords, mais une famille de cette envergure avait très certainement sa part d’ombre, avec ses squelettes et ses placards.





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Jeu 7 Avr - 19:41

Plus la conversation se mettait à s'écouler, plus le terme humains me semblait limpide. Il était vrai ue l'Histoire humaine était bien plus tâchée de sang que de jolie chose. Il fallait croire que c'était dans la nature de ne pouvoir profiter pleinement d'une paix et de chercher à faire gicler le liquide vermeille de son prochain, pour sa satisfaction personnelle. Sa question s'il y avait un changement depuis cet instant présent n'attendaient pas vraiment de réponse, tout du moins n'y avait-il aucune réponse qui pouvait s'opposer à cela. L'enfermement des pays, la gestion presque militaire de ceux ayant reçu la bénédiction, tout cela faisait qu'au final le monde avait davantage reculé.

Quand il parla des morts, mes mains agrippèrent plus fermement ma hanse. Je tentais de rester impassible devant cette phrase, mais je savais que c'était peine perdu, comment conserver ce masque de froideur sur un sujet aussi sensible ? Il vint à stopper sa tirade par une petite gorgée, venant à en profiter pour faire de même. Une gorgée, il ne fallut qu'une gorgée avant que mon geste ne s'arrête, venant à poser délicatement le verre, même si de léger tremblement étaient perceptible, alors qu'il se mettait à juger ma personne.

Il ne savait rien de moi, il ne savait rien de ma famille et il se permettait un jugement hâtif qui était fort blessant. Ce n'était pas parce que ma peau ne portait pas de marque que je n'avais pas combattu et souffert. Ce n'était pas parce que je respectais l'étiquette que mes griffes étaient absentes. Alors qu'il finissait son monologue, je braquais mes yeux vers Lucifer, n'ayant clairement pas un visage aussi amical qu'avant.

- Vous avez raison sur certain point. En effet, j'ai reçu une éducation misant davantage le bien-être familial à celui personnel. Tout comme il est vrai que l'humanité a toujours préférer cacher une certaine vérité, que cela soit pour se contrôler ou éviter de péricliter. Je peux comprendre que l'on cache la mort dans les donjons, il y a des choses qui ne doivent jamais être découvert, sous peine d'effrayer les jeunes générations.

Je fermais un instant les yeux, avant de les rouvrir, tentant de me draper dans cette froideur, gardienne de mon âme. J'étais sur la défensive, cela était frustrant, mais je ne pouvais guère avoir une autre attitude.

- Cependant, monsieur Lucifer, vous vous trompez sur certains éléments me concernant. Mes parents sont aussi des éveillés, bien que je ne cache pas qu'ils privilégient leur statut ancien à celui de chasseur. De plus, sachez que si mes griffes ont été émoussées par les combats, il me reste des crocs acérés. Vous ne devez pas avoir perdu un être cher pour parler de la mort avec autant de légèreté.

Non, je le sens, je m'emporte. Ma voix prend un peu plus de force, mon contrôle de mes gestes devient plus faible.

- Qu'est-ce que vous penseriez qu'il se passerait, si on disait aux familles que leurs enfants avait été bouffées ?! Que l'unique survivant avait vécu quelques chose de pire que l'Enfer ?! Plus personne n'irait ! Nous n'avons pas le choix ! Aussi dégueulasse que cela soit !

Le bruit de mon verre se briser au sol, par un mouvement horizontal de ma main incontrôlé, me fit reprendre pied. Mon souffle était rapide, ma pupille certainement contractée. Je vins à prendre une profonde inspiration, passant une main sur un de mes yeux, regardant le sol.

Idiote, ne montre pas tes points faibles.

- Veuillez m'excuser, je me suis emportée. Sûrement la soirée qui fut assez éprouvante. Je ne doute pas que les éveillés sont utilisés pour l'intérêt des humains, nous sommes puissants, nous pouvons combattre, là où les humains sont comme des nouveaux-né. Si vous souhaitez changer cela, il vous faudrait déclarer une guerre au monde entier.





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Jeu 7 Avr - 20:15

Mes petites tirades ont eu un effet plus qu’étrange, car je ne m’attendais pas a voir cette prude demoiselle s’emporter sur ce sujet, mais cette surprise m’aura au moins permis de percer un peu plus cette carapace d’impassibilité. Je ne me laissais pas perturber par le ton montant, restant cordial et silencieux, écoutant patiemment en buvant mon verre, ne reprenant la parole que lorsque la demoiselle venait à s’excuser.

« Oh mais il n’y a pas de mal, ne vous inquiétez pas. C’est très important de dire ce que vous avez sur le cœur. Mais continuez donc sur votre réflexion … Que se passerait-il, selon vous, si ces « menus détails » venait à être connus de tous ? Plus personne n’irait risquer sa vie pour ces riches qui n’y voit que des chiffres sur un bilan, et alors … Alors ils seraient acculés, ramenés a leur nature insignifiante. Ils en seront réduits à nous supplier, à nous menacer pour préserver leurs misérables vies. Et c’est à ce moment là, à ce moment précis, que nous aurons repris nos vies en mains. »


J’écartais mon verre sur le coté de la table pour mieux m’adresser a la demoiselle et creuser un peu plus mon idée.

« Le fait est que la guerre est déjà déclarée, Miss Mylonas. La nature humaine en est l’ultime commanditaire. Tout comme pour les guildes, les humains chercheront à nous soumettre, a nous dompter pour mieux nous utiliser, mais qu’en sera-t-il lorsque nous aurons remplis notre mission ? Nous serons un danger pour leur précieux système, une menace qu’ils élimineront sans aucun scrupule, avant de noyer l’évènement sous une tonne de mensonge pour mieux réécrire l’histoire. Rien n’aura changé, nous retournerons sous la botte des riches qui ne voient la vie que comme un chiffre sur une fiche de paie.

A moins que nous ne prenions les choses en mains, tant qu’il en est encore temps. »





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Jeu 7 Avr - 21:23

Je l'écoutais parler, ayant un léger froncement des sourcils au terme « menus détails », ne considérant pas la vie d'autrui comme quelques chose d'aussi insignifiant. Cette personne pensait que tout le monde partait pour les riches, doutant fortement qu'il en soit ainsi pour tous, mais, je le laissais continuer de dérouler sa supposition, venant à ne pas réellement trouver de point à contredire. Il est vrai que si les hautes sphères étaient menacées par les monstres, ils utiliseraient toutes les méthodes possibles. Seulement, pensait-il réellement que l'on nous laisserait le choix.

Un frisson parcouru ma nuque en entendant Lucifer dire que la guerre était déjà présente et que son organisateur était ceux qui n'avaient pas reçu de bénédiction. Je ne fus pas particulièrement sensible aux guildes, seuls mes parents avaient concrètement un contact avec eux. Mon regard retournait vers le sol. Il avait raison qu'une fois la menace des donjons écartés, nous étions les plus proches des monstres, donc un bon motif pour rallier les humains. L'idée d'une guerre Chasseur contre humains avait des avantages, aussi immonde soit-elle. La population baisserait, des nations tomberaient, permettant d'améliorer légèrement les conditions actuelles et faciliter la gestion de la planète.

La dernière phrase comprimait ma poitrine. Qu'est-ce que cet homme avait en tête ? Quel était le juste prix pour lui de cette prise en main ? Je me rendais compte que nous avions des préoccupations différentes. Les miennes étaient réduites, pouvant même mettre ma vie en danger, mais limitée, pour le moment, à ma seule personne. Lucifer… semblait avoir une vision plus large avec des conséquences qui vont de pair. J'avançais un peu mon buste, posant mes mains sur le bord de la banquette. Il s'agissait d'une posture un peu plus complice, mais cela ne restait que du langage corporel, non une réelle implication. Je désirais le faire parler un peu plus.

- En par … partant du principe que nous agissions rapidement. Qu'elle en serait la forme ? Vous vous doutez que s'opposer aux pontes d'un système ne peut se faire à la légère et qu'une action hâtive ou mal préparée pourrait se révéler mortel, tant sur sa personne que celle des personnes autour. Comment voyez-vous les dommages collatéraux ?

Le dicton disant que la vérité était un vilain défaut me paraissait si présent ici. Je voulais creuser un peu plus en lui. Je désirais savoir si j'avais en face de moi un homme de volonté ou une incarnation du chaos qui n'allait que laisser destruction dans son sillage. Dans le premier cas, il pourrait y avoir matière à discuter. Dans le second, il allait falloir faire attention à cette personne et oublier cette conversation, pour mon propre bien.





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Sam 9 Avr - 17:03

Miss Yuri semblait plutôt … intimidée, par la situation. Mais difficile de lui en vouloir, beaucoup de chose avait été évoquée dans cet échange, des choses qui devaient remettre en cause tout ce qu’elle avait du percevoir jusqu’à maintenant. Elle ne pouvait assimiler qu’autant d’informations à la fois, mais ne faisait que demander plus de détails sur ce que nous devrions faire, et ce qu’il en serait de la question des dégâts collatéraux. Je répondis avec un sourire en coins, tout en haussant les épaules.

« Malheureusement, nous ne pouvons rien faire pour ce qui est de la question des dégâts collatéraux. Nos ennemis n’auront aucun scrupule à utiliser des innocents comme boucliers humains, pour faire de nous le croque mitaine dont ils ont besoins. Lorsque le conflit éclatera il y aura des morts, des deux côtés, mais ce n’est pas comme si nous étions en position de les en empêcher. Tout ce que nous  pouvons faire, c’est de nous serez les coudes entre frères et sœurs, de protéger nos intérêts et de nous préparez a ce que l’avenir nous réserve … Mais je fais confiance aux humains pour me donner raison, je doute un jour manquer de preuves pour appuyer mes dires. »

Je concluais en désignant la demoiselle a qui je faisais ce long discours d’un revers de la main.

« Mais changeons de sujet … Tu dois êtres confuse de toute ces choses nouvelles. Parle moi donc un peu de toi, tu viens d’une famille de chasseur, de ce que j’ai compris. Mais … j’avoue ne jamais avoir entendus parler de vous. »





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Dim 10 Avr - 1:27

Son sourire et son haussement des épaules ne rendit que davantage flou cette personne. Sa première phrase posait les jalons de deux possibilités, soit de l’indifférence, soit du fatalisme, ne rendant que plus trouble l'énigme que ce Lucifer était. L'emploi du terme  "ennemi" ne laissait par contre aucun doute sur le fait qu'il considérait l'autre camp comme une menace similaire aux terroristes. Il n'avait guère tort sur le fait que manipuler le bas-peuple, pour s'en faire un rempart, était quelques chose d'assez prévisible.

Je me retenais de réagir quand il fit part que les morts ne pouvaient être évité. Pensait-il cependant que les autres chasseurs viendraient à le suivre et rester coude à coude. Il y avait de tout, des la plèbes aux hautes sphères. Il ne faisait aucun doute que la confrontation ne se résumerait pas à ceux qui ont été béni contre ceux qui ne l'ont pas. L'être humain est tout sauf binaire.

Le changement de sujet fut apprécié, il était vrai que la confusion était présente, mais surtout envers mon interlocuteur. Rien n'avait réellement permit de savoir s'il était un patriote ou un fou restant terre à terre. Il semblait s'intéresser sur ma personne. Peut-être voulait-il faire le même travail que moi. Mon petit doigt me disait que ce n'était guère intelligent, néanmoins, s'il avait souhaité me kidnapper ou demander une rançon, il n'aurait certainement pas agit avec autant de courtoisie. Jouer une comédie est dure sur la durée, j'en savais quelque chose.

Aussi pris-je la peine de lui répondre.  

- Cela n'est guère étonnant, monsieur Lucifer.  Ma famille n'est pas rattachée aux guildes et n'a guère besoin de le faire continuellement, l'argent n'étant pas un souci. De plus, nous habitons en Corée, ce qui ne doit pas faciliter la transmission de nos actions sur le nouveau continent. Le destin a voulu que Père et Mère soit béni d'avoir ses capacités, ayant hérité naturellement à ma naissance. Je ne suis qu'une humble chasseuse de rang E, mes parents étant de rang C, mais, je ne doute pas parvenir à un rang bien supérieur à ses derniers.

Il le fallait en vérité, pour battre cette monstruosité, il fallait que je sois capable de la tuer en un coup, ne pas permettre d'être touché et blessé, sans quoi ce serait la mort. L'idée me donna quelques frissons.

- Je présume que vous et monsieur Sam êtes aussi des chasseurs ?  Je pense ne pas me tromper en pensant que vous êtes de haut rang, vos attitudes montrant une certaine assurance face aux menaces… normaux dirons-nous. Vous semblez aussi avoir des contacts intéressants, pour faire reculer des hommes avec un simple nom.

Un peu de flatterie ne faisait jamais de mal et peut-être cela délieraient leurs langues, bien que je suspecte que le dénommé Sam n'était pas le genre à beaucoup parler, ayant pour preuve que seul Lucifer avant comblé le silence jusqu'à maintenant.





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