Naomi Sharon
  D Naomi Sharon Méfions-nous de nos prières. Surtout celles qui se réalisent.  Féminin24 ansFrançaiseChasseuseE I N F O R M A T I O N S - “Mon métier? Je dirais que je suis une sorte de femme à tout faire, touche-à-tout mais douée en rien. Je travaille en indé, et en gros quand on a besoin de quelqu’un pour faire les sales besognes, on fait appel à moi. Ah, et accessoirement je suis aussi une agente involontaire pour le gouvernement d’Istanbul, mais ça… c’est moins officiel. Une guilde? Nan, j’ai pas le temps pour ces trucs là.” Suite à un coma dont elle est sortie grâce à l’Eveil, Naomi a perdu le sens de la douleur. Galvanisée par sa mère d’idéaux religieux sur le bien et la justice, l’éveillée connut une adolescence très turbulente. Incapable de mesurer le danger ni de rester inactive devant quelqu’un dans le besoin, ses jours passés à l’hôpital à faire soigner ne se comptent plus. Cependant la pseudo-justicière finit par gêner des personnes bien plus dangereuses que des petits voyous, si bien qu’un jour, lors de ses soins hospitaliers habituels, un de ses médicaments fût malencontreusement remplacé par une drogue la rendant complètement psychotique. En résultat un massacre inattendu et pas très joli à voir. Confuse et persuadée que cette crise de démence venait d’elle-même, la vision que Naomi avait d’elle et de sa foi s’effondra. Déboussolée et blessée dans sa fuite, la fugitive ne doit sa liberté qu’à un recruteur d’Istanbul qui la “sauva” d’un calvaire pour l’amener droit dans un autre. HistoiredescriptionStatistiques Quand j’étais petite, j’ai prié pour acquérir ce pouvoir, “l’Eveil”. Puis il m’est littéralement tombé dessus, une nuit d’orage où j'eus la superbe idée d’observer le tumultueux ciel depuis le milieu d’un champ. Deux-cent millions de volt de volonté divine et six mois de coma plus tard, et paf ! Me voilà comme une élue d’Adonaï, ressuscitée par le tout-puissant pour accomplir une mission du haut de mes treize ans. Avec en prime le “privilège” de ne plus jamais ressentir la douleur, faisant de moi une machine à faire le bien, une indestructible messagère servant la justice en ce bas-monde. Sans même le percevoir pleinement, je sens le bureaucrate de l’autre côté de la table esquisser un sourire. J’imagine que je le verrais mieux si les deux projecteurs n’étaient pas braqués sur moi au point de m’éblouir… mais ça fait partie du “charme” des salles d’interrogatoires, sûrement. “…Oui, bah j’y croyais vraiment, à l’époque. Ma mère est du genre très religieuse, et j’imagine que m’avoir vu sortir du coma grâce à l’Eveil lui a donné beaucoup d’idées. Et qu’elle me les a un peu inculquées. -Qu’en est-il de votre père? -Mon père? Non, lui il était déjà partis pour une autre, depuis un moment. -Je vois. Continuez.“ Bref, du coup c’est dans cette ambiance là que j’ai grandis. Ma scolarité n’a pas été des plus simples, enfin surtout pour les autres: pas facile de faire entendre raison à une élue divine ! Je compte pas le nombre de fois où je me suis retrouvée chez la CPE ou le directeur car, “non, il ne faut pas tabasser quelqu’un à sang sous prétexte qu’il a essayé de racketter un camarade de classe.”, ou d’autres anecdotes comme ça. “Mais il faut bien que quelqu’un le fasse !” que je leur répondais. Ils n’étaient pas vraiment réceptifs à l’argument. “Naomi est une élève violente et instable”, c’était ça qui était marqué sur le dossier. Pas “justicière”, même pas “essaye de faire le bien mais le fait mal”. Juste “violente et instable”. Et tricheuse aussi, parce que je laissais toujours les autres copier sur mes devoirs et prétendais le contraire quand on se faisait chopper. “Quelle altruiste. -J’vous emmerde.” Un silence lourd de sens s’installe. Juste assez pour me rappeler que je suis loin d’être dans une situation où je peux me permettre de dire ce que je veux, à mon grand malheur. Dépitée, je me mord la lèvre pour forcer ma bouche à rester fermée et éviter de dire des trucs que je pourrais regretter. Même si je risque surtout de me faire saigner sans m’en rendre compte, en fait. “Bien. Je vois que vous avez souvent été hospitalisée, jusqu’à…l’incident. Pourquoi ça? -Bah…quand on sent pas la douleur, des blessures ou des maladies bénignes peuvent s’aggraver avant qu’on les détecte. Du coup j’y passais souvent pour des examens, ou pour traiter des trucs devenus graves. Et avec ma tendance à chercher les ennuis… -Oui, nous avons remarqué ça.” …Se retenir de balancer une remarque a rarement été aussi difficile. “Maintenant, parlez moi d’Elizabeth Sharon. J’ai cru comprendre que votre comportement a changé après son internement à Saint-Anne.” …Ma mère. Quand j’arrivais sur la fin du lycée, son état a commencé à devenir inquiétant. Elle oubliait souvent des choses, elle commençait à avoir du mal avec des trucs du quotidien comme se faire à manger ou s’habiller. J’en ai parlé à un médecin, et il m’a convaincue de la faire interner plutôt que de rater des cours pour m’occuper d’elle. J’ai accepté parce que je croyais que là-bas, ils la soigneraient. Sauf qu’en seulement quelques mois, elle est devenue incapable de faire des phrases complètes, se réveillait en hurlant une fois par semaine et… avait du mal à me reconnaître. Une fois j’étais sa soeur, l’autre j’étais sa baby-sitter, pis sur la fin… j’étais une inconnue. “Et c’est à partir de ce moment que vous avez arrêté de la voir? -Oui. Ma présence la faisait paniquer plus qu’autre chose. Mais qu’est ce que ça peut bien vous faire? -Oh, toute information de ce genre est utile.” Je n’ai pas le temps d’y réfléchir que le sujet suivant est déjà amené: “Après l’obtention de votre baccalauréat, votre parcours devient sinueux. -Hein? Euh… ouais, je savais pas trop quoi faire. J’avais jamais vraiment pris le temps de réfléchir à une passion ou un plan de carrière, peu de choses m’intéressent. Et à cause de mon cerveau cassé, beaucoup de portes m’étaient fermées.” Sentant la question venir, je le prend de court: “Les risques de blessures. -Je vois. En trois ans, vous avez enchaîné une dizaine de formations, mais aucune n’est qualifiée de professionnalisante. Pourquoi? -...La bourse. Les indemnités. J’avais besoin d’argent et ne trouvais pas de boulot. -Pourquoi ne pas avoir exploité vos pouvoirs en chassant des donjons? -J’y ai songé. Sauf qu’à mon rang, ça aurait pas rapporté grand chose de base, et quand on ajoute les frais médicaux supplémentaires je pense que j’aurais bossé à perte au final. -Et donc, après ça vous avez fini par entrer…au fameux club Iblis?” Définitivement, ils ont bien fait leur enquête. Le club Iblis, c’est le premier et dernier endroit où j’ai travaillé. On m’a directement contactée pour y devenir serveuse, et vu ma situation financière ça se refusait pas. J’aurais probablement dû demander ce qui était arrivé à celle qui avait le poste avant… Pour faire simple, ce club est probablement le pire endroit où être quand on est ni un dealer, ni un violeur, une raclure quelconque, ou je dirais simplement quand on est une femme. Ma collègue la plus âgée avait le même âge que moi et ne parlait pas français, les trois quarts étaient mineures et n’avaient pas de papier, là où tous les clients étaient des mecs qui comparaient leur temps passé en prison comme la taille de leur engin. Il s’y passait toute sorte de traffic dans l’arrière-salle, et les filles…concrètement, on est des objets pour eux. “Tout ceci ne peut pas être légal. La police française est-elle donc si incompétente? -Je…sais pas trop, ils font ce qu’ils peuvent j’imagine? De toute façon, là on parle d’un coin où les flics sont moins bien armés que le citoyen moyen. Entre ça, les ripoux, et les contacts que devait avoir le patron… la fille qui était serveuse avant moi, j’ai cru comprendre qu’elle a disparu après avoir prévenu les autorités. Et ça n’a rien changé. -Je vois. Comment était-il, d’ailleurs? -Lui? On s’est peu croisés, en fait, mais je l’emmerdais surement. J’me laissais pas vraiment faire par les clients, et j’ai défendu les autres filles comme je pouvais. -Comme vous le faisiez durant votre scolarité? -Nan, et…j’aurais peut-être dû? Je me suis calmée avec l’âge, plus de bagarre. Je faisais juste mon possible pour qu’il leur arrive rien, tout en cherchant des moyens de faire fermer l’endroit. Pacifiquement. -Et puis il y a eu l’incident.” Ces mots font l’effet d’une bombe, anéantissant toute mon envie de parler et ne laissant dans la pièce qu’un silence mortuaire. Un silence que l’agent brisa de lui-même: “Décrivez ce qu’il s’est passé, mademoiselle Sharon. -Non. -Ce n’était pas une question. -Je…ne veux pas.” La fermeture soudaine de son dossier me fait sursauter: “Tant pis, j’imagine qu’il faudra vous passer de votre médecine pendant une semaine ou deux” dit-il, alors que je l’entend se lever. Hors de contrôle, mon bras semble agir de lui-même et ma main s'aplatit sur les documents: “Attendez, attendez ! C’est…c’est bon, restez. -Fort bien.” Le temps de me rasseoir et qu’il en fasse de même, je m’efforce de stabiliser mon souffle. Toute ma confiance en moi s’est envolée en seulement quelques instants, j’ai l’impression d’être une de ses pauvres filles qui se faisaient traîner par les brutes du club, sans pouvoir se défendre. Cette “médecine” est une laisse plus tenace qu’un inspecteur des impôts. “J’étais à l’hôpital pour mes examens de routine. C’est un médecin que j’avais jamais vu qui est passé me donner mon traitement habituel, puis comme souvent après l’avoir pris je suis sortie dans le couloir prendre l’air, et… il s’est passé quelque chose. Les gars d’Iblis ont attaqué l’hôpital ! Ils étaient partout, armés, attaquant le personnel et les patients en poussant des rires inhumains… alors je suis intervenue. Je me suis déchaînée, les ai combattus de toutes mes forces, sans aucune retenue, avec une rage dont je ne m’imaginais pas capable. Les gens fuyaient, il y avait du feu, du sang, des cadavres…” Je m’arrête un instant, reprenant mon souffle. Bordel, ces souvenirs sont aussi confus que douloureux. “...Mais parmis les corps, y’avait pas ceux des gars d’Iblis. Y’avait…aucune trace d’eux, en fait. J’avais un putain de bras arraché dans la main, et c’était celui d’une infirmère que je connaissais, étalée devant moi dans une flaque de sang. Les gens qui fuyaient, c’était pour s’éloigner de moi. Et quand la police est arrivée, c’est sur moi qu’elle a tiré. -Une crise de démence? -Peut-être? J’ai pris un éclair dans la tête y’a onze ans, ça a pu dérégler plus que le sens de la douleur. Ou alors j’ai récupéré le même truc que ma mère? -Ce sont des théories probables. Quoi qu’il en soit, je pense déjà connaître la suite.” Oui. Oui, il la connait déjà sans aucun doute. J’ai pris peur et je me suis enfuie, puis cachée dans des squats abandonnés sans savoir comment j’allais m’en sortir étant donné que j’avais déjà écopé de quelques tirs… Cependant, “heureusement pour moi”, c’est un chasseur d’Istanbul en mission sur Paris qui m’a retrouvée avant les autorités. Vu mon état, n’importe qui aurait pu me ramasser de toute façon. Il m’a ensuite amenée en secret dans la belle ville turque, avant de me confier à des agents qui se sont chargés de me loger et me soigner, sans oublier bien sûr de me filer régulièrement cette…saloperie de drogue dont j’arrive plus à me passer. “...Et maintenant, il va m’arriver quoi? -Les choses sont très simples. Vous nous devez la vie, ou à minima la liberté, et pour montrer votre reconnaissance vous allez bien entendu accepter de travailler discrètement pour nous, en échange d’un logement, d’un emploi officiel et de l’accès à cette substance dont vous raffolez tant et dont nous sommes les seuls détenteurs.” Ouais, je suis sans doute naïve mais dans le fond j'espérais m’en sortir avec, genre, des frais à rembourser au mois ou quelque chose comme ça. “Travailler pour vous?... C’est à dire?” Même sans voir son visage, je n’ai de nouveau aucune difficulté à imaginer le grand sourire dessiné sur ses lèvres. “Rien qui soit au delà de vos capacités, ne vous en faîtes pas pour ça.” “Dieu, toi qui partages à tous tes enfants ton infinie bonté, toi dont la miséricorde atteint la veuve, l’orphelin et l’étranger, je t’emmerde.” Taille&poids: 1m72 // 65kg Cheveux: Noirs Yeux: Olive (masqués par des lentilles rouge) Style vestimentaire: Un peu gothique. Rouge, noir, tête de mort. Porte un pendentif avec une croix à l’envers, symbole qui se retrouve sur certains de ses vêtements. A besoin de lunettes pour lire, mais les porte parfois juste comme ça, parce que ça lui donne un air plus sérieux. Aime: Rendre service, la foi, les fruits acides & les sucettes cola, se sentir en danger, la sensation de perdre le contrôle, le café au lait. Déteste: L’injustice, la foi, les trucs amers & le goût piquant, le fait d’aimer la sensation de perdre le contrôle, le thé noir, les orages (Non, c’est pas que j’en ai peur ! C’est juste que…merde, voilà.) Traits: Altruiste, manque de tact, loyale, naïve, téméraire, blasée, incapable de mentir. Je veux être une héroïne. Je dois être une héroïne. Je suis une… Il existait, à une époque, une enfant gavée d’histoires de gens dotés de pouvoirs surhumains, dans les webcomics et les séries, mais également aux informations, protégeant le monde de toutes les menaces. Quelque part, cette enfant existe toujours dans le coeur de Naomi, qui n’a jamais pu s’ôter de l’esprit l’idée que si sa foi va bien quelque part, si elle est devenue une “super-héroïne choisie par le Seigneur”, c’est parce qu’elle a prié pour. Perdre le sens de la douleur était donc à la fois un bonus et le prix à payer, le morceau d’humanité qui lui fût arraché à jamais afin qu’elle soit encore plus efficace dans son rôle. Je suis une vaste blague. Et aujourd’hui, l’éveillée se moque bien de cette naïveté infantile qui l’a menée au point où elle en est. Si sa foi n’a pas disparu, sa relation avec ses propres croyances en est devenue conflictuelle au point de porter régulièrement des croix de St. Pierre par simple provocation, et de tout désacraliser. L’agente d’Istanbul semble ne croire en rien et ne voit que le négatif, bien qu’il n’y ait aucune haine dans ses mots. Seulement une absence de conviction. Le coup du “cette découverte scientifique va changer le monde !”, c’est un classique. Dans trois mois ils en auront fait une arme, dans six mois une application pour le porno, et dans neuf mois ils accoucheront d’une invention inutile qu’on aura oublié deux semaines après. Il faut dire que ce caractère n’a pas été arrangé par son incapacité à ressentir la douleur: ayant déjà connu ces sensations avant son accident, Naomi en subit particulièrement le manque. Les années ayant atténué la crainte d’avoir mal et la crainte de se blesser, diminuant donc la peur du danger et de perdre quelque chose, il lui est parfois difficile d’apprécier pleinement la vie telle quelle. L’appel du vide est constant et inséparable de ses pensées quotidiennes, si bien qu’elle passe son temps à rechercher ce sentiment de risque. Cette adrénaline quand la fin est proche, ou quand la situation lui échappe. Il lui est de facto très naturel de manquer de tact, de provoquer et de parler franchement, de rechercher viscéralement les ennuis, les problèmes, les soucis et les galères. …Hein? Non, ce n’est pas parce que je me tiens au bord de ce ravin que je compte sauter. Pourquoi je suis là alors? … Je saurais pas vous dire. Se tenir à moins d’un mètre d’une mort certaine a quelque chose de vivifiant, non? D’ailleurs, si au lieu de me parler vous m’aviez poussée… …Ouais, nan, oubliez ça. Aux côtés de cette attitude m’enfoutiste et ces tendances à l’autodestruction, la Naomi qui voulait faire le “bien” n’a en fait jamais réellement disparu. Trace d’une éducation quasiment sectaire et souvenir d’un sincère rêve maintenant oublié, on pourrait dire qu’il s’agit d’une nature indivisible de son identité. Une habitude indélébile, presque maladive, de sacrifier ses propres intérêts pour donner à quelqu’un d’autre. Et à ne jamais l’admettre. Mais si l’éveillée est incapable de se maintenir fiancièrement, ce n’est pas seulement à cause des frais médicaux dûs à son handicap… Nan, je suis pas…noble de coeur ou une connerie de ce genre, c’est juste que…vraiment, j’ai pas besoin de cette veste, garde-la. Elle est vieille et sale de toute façon, c’est même pas un cadeau, franchement je devrais te payer pour que tu la prennes. Classe (si chasseur) : Tank Affinité élémentaire : Ténèbres vitalité : E (15) vigueur : E (15) force : E (15) agilité : E (15) intelligence : E (15) sagesse : E (15) constitution : E (15) volonté : E (15) perception : E (15) la guilde :  render 150*200 (mssage) :   Vie : inconnu  Vig : inconnu  Frc : 55  Agi : 30  Int : 15  Sag : inconnu  Cnt : 40  Vol : 15  Prc : inconnu | |||||||||
  SSS les indépendants gg et bienvenue petit padawan  ! GG pour ta validation et bienvenue chez les indépendants. Un tank qui ne ressent pas la douleur ? How convenient ! Cependant, l'histoire de ton personnage était très bien mise en scène et très agréable à lire ! Hâte d'explorer ses démons et de lire ses aventures. informations de départEn tant que chasseur tu commences l'aventure au rang E. Tu as également obtenu une petite bourse de cuir qui contenait 400 CC, et que tu pourras garder précieusement... ou tout dépenser dans les boutiques selon des désirs et tes besoins. Mais ce n'est pas tout ! Avec le bonus de pre ouverture du forum, tu gagnes 200 CC, une rune que tu choisiras selon tes envies ainsi qu'une personnalisation de compétence gratuite ! découvrir mes statistiques de base NOM ET PRENOM - Julia Sherman RANG OU NIVEAU - E AFFINITÉ - Ténèbres
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