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À titiller la bête, on finit mordu. [Pv Laura White]


Anonymous
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Mer 6 Avr - 0:59

Hypnos ne semblait pas vouloir m’accueillir dans son royaume. Cela faisait deux heures que la pièce avait été vidée de toute présence, hormis la mienne.  J'avais pu pleurer toutes les larmes de mon corps, marquant mes yeux et mes paupières. Cependant, cela m'avait fait un bien fou, comme si la peine s'était dissoute dans cette mer salée qui imbibait mon oreiller. J'entendis du bruit à l'extérieur, venant à me lever doucement, enfilant un pyjama que mes parents avaient prit soin d'emmener et de laisser. Cela n'était pas bien différent dans l'apparence que ce qui était trouvable dans un quelconque magasin. Le tissu était en coton, un coton jaune avec des têtes de chat noir en imprimé. Ma chevelure était dans un état lamentable, avec des mèches rebelle de partout, comme si j'avais fait la fête avec la plèbe toute la nuit. Je n'avais pas de ruban ou l'élastique pour cacher ce carnage. Visiblement Mère avait oublié d'apporter de quoi me coiffer ou me refaire une beauté, sans doute pensait-elle que cette situation ne perdurerait pas longtemps.  

Changer de vêtement fut une tâche qui me paraissait dure, non par un souci de savoir le faire moi-même, mais par cette fatigue qui semblait alourdir tout mon corps.  Le bruit à l'extérieur continuait, une conversation, reconnaissant celle d'un serviteur. Il paraissait être en conversation avec Mère, cependant, la porte et la voix assez basse du serviteur ne permettait pas d'entendre le contenu de l'échange. Tout ce que je pouvais savoir, c'est qu'il était en sueur en annonçant quelques chose, avant de l'entendre raccrocher.

Je me remis dans le lit rapidement, le serviteur se mettant à toquer à la porte.  Je répondis d'une voix féminine.  

- Entrez, je vous prie.

L'homme vint à ouvrir la porte, la refermant derrière. C'était un homme ayant bien une cinquantaine d'année, je ne me souviens plus de son nom de famille, mais il a toujours servit la famille, aussi loin que je puisse me le rappeler.  Sa chevelure était grisonnante, sans doute la cause que Moon et moi-même lui causions souvent des soucis, mais, cela restait un homme de confiance. Il était hésitant, avant de remarquer le changement de vêtement.  

- Je vois que vous avez revêtu les vêtements que madame vous a confiés, jeune maître. Une tenue plus appropriée vous seras apporté quand vous sortirez.  

Je vins à gentiment le corriger.  

- Appelez-moi, jeune maîtresse en privée, Mickael. Elle devrait être à ma place, non l'inverse.

- Ho … euh … D'accord, jeune maîtresse.  Je vais devoir vous laisser. Madame a besoin de mon aide pour régler un problème.  Vous connaissez mon numéro, n'hésitez pas à me faire appel si besoin. Monsieur a réglé les frais et vous fait savoir qu'il espère un prompt rétablissement.  

L'espace d'un instant, je vins à retirer ce masque, arborant un sourire tendre envers cet homme.  

- Merci d'avoir été là Mickael, occupez-vous bien de Mère et de Père, ils en ont sans doute aussi besoin.

Le serviteur fit une courbette et quitta la pièce. Pour ma dernière prise de parole, seule la première moitié était pensé. Je savais que pour Père, cela lui mettait une épine dans le pied, pendant marier Moon et n'étant plus capable de me répudier, sous peine de se retrouver sans héritier.  Pour Mère… il était certain que ma sœur était sa favorite et que mon rôle de doublure n'était accepté que par commodité. C'était assez ironique de penser que finalement, seuls les serviteurs avaient un minimum de considération pour ce que j'étais.  

Je tournais la tête vers la fenêtre, venant à l'ouvrir avant de me remettre sur mon lit, observant le ciel bleu parsemé de nuage.

- Artémis, pourquoi n'avez-vous pas entendu ma prière…

Jusqu'à ce jour  j'avais cru que la déesse avait béni ma sœur et moi-même, comme les deux faces de l'astre lunaire qui la représente. La croyance dans cette déesse était une tradition, comme l'apprentissage de l'arc, la chasse, le fait de porter en second prénom celui de la déesse. Je me souviens que petit, une personne avait demandé si cela n'était pas blasphématoire. Un sourire mélancolique apparu en me rappelant que ma sœur avait dit « Nous gravons son nom dans notre cœur, afin que chaque action soit en son honneur. ». Je refermais ma main droite sur le drap le froissant.  

Alors pourquoi ?  Pourquoi n'a-t-elle pas empêché Astropos de couper le fil de ma sœur ? Pourquoi n'a-t-elle pas dirigé son ciseau sur le mien ? Tant que question qui n'avaient guère de réponse, si ce n'est le silence de ce que certains nomment la fatalité.  

Je n'ai pas vu le temps passer à regarder ce ciel, comme attendant que d'un coup, apparaisse une manifestation surnaturelle, voire divine. Seulement cette contemplation fut brusquement coupée par l'arrivé d'un médecin. Ce dernier signalait que mes parents avaient finalement décidé de me faire revenir dans la demeure familiale, le médecin de famille allant se charger de la suite.  

Ce fut Mickael qui me conduisit jusqu'au foyer, venant à annoncer que Père et Mère ne seraient pas présent un temps, restant très évasif sur les raisons. Quelques chose se mijotait, cela se sentait. Cela fut assez surprenant de sortir du véhicule en pyjama, preuve que l'ordre avait été donné si rapidement que rien n'avait été organisé, heureusement qu'il n'y avait de réception aujourd'hui, qu'airait dit des invités dans cette tenue.

Une servante me suivit jusqu'à ma chambre, venant à annoncer que je n'avais rien aujourd'hui. Tous étaient affectés par la perte de ma soeur, aussi restais-je froid, impassible. En l'absence des parents, c'était à moi d'endosser le rôle de maître des lieux, devant donc me montrer fort, même si cela restait quelques chose de difficile pour le moment.

Pour la première fois, je renvoyais la servante à ses tâches. Je n'étais pas d'humeur à me faire habiller, je voulais le faire moi-même, être un petit moment seul pour penser à la suite.  Le pyjama fut retiré et mit sur le pied de mon lit, venant à enfiler une tenue que je ne pensais jamais mettre. La raison, elle appartenait à Moon, il arrivait souvent que l'on échange nos vêtements, pour leurrer tout le monde. Il allait bien falloir endosser son rôle, ne serait-ce qu'en mémoire d'elle.  

La tenue prit du temps. Devant mettre un ensemble couleur chaire et rembourrer un peu le soutien-gorge afin d'avoir quelques formes, dissimuler tout cela par une chemise blanche, une jupe noire, un gilet jaune sans manches. Les jambes furent partiellement cachées par une paire de collant opaque et des chaussures de ville. Je me coiffais, venant à attacher mes cheveux de façon habituelle, formant deux couettes sur les côtés avec des rubans. À peine avais-je enfilé la veste rouge que du bruit se fit entendre. Étrange, il n'y avait personne de prévue.

Une voix s'annonçait. Une inspectrice ? Qu'est-ce que cela voulait dire. Bon cela doit être normal. Je ferme l'armoire, range ce qui devait l'être, avant de répondre, d'une voix féminine.

- Entrez, je vous prie.

Tenue et coiffure:





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Laura White
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Ven 8 Avr - 0:41


Le bruit des touches du clavier résonnèrent dans un bureau en particulier en cette matinée au ciel clair dans la branche sud coréenne de la guilde des chasseurs.
Une ambiance plus professionnelle et plus fermée résidait à l’intérieur. Laura n’était pas du genre à se plaindre de l’environnement, elle a même vue pire dans son ancienne carrière, mais le côté compétition, acharné du travail mêlé à des coups bas entre collègues faisaient en sorte que ça l’exaspère assez vite.
Bien sûr, ça arrivait pas seulement en Corée du Sud, mais le marché du travail ou le système éducation du pays n’étaient pas connus pour être tendre avec le peuple : Cours à 9 heure, pouvant finir de 17 heure puis vers 23 heure pour les collégiens, peuple assez fermer et culture du travail assez dur, ceux qui réussissaient était bien vu, les autres finissaient mal.

L’inspectrice s’était renseignée un peu sur le pays en question, ne versa aucune larme, se disant que c’est ainsi avant de partir quelques jours après, ordre d’en haut.
Elle ne s’avait pas pourquoi elle en particulier, mais elle ne s’en souciait guère.
Elle allait faire son travail, point.

Le son du tapotement s’arrêta quelques minutes après. La trentenaire observa une dernière fois le rendu pour vérifier que tout était aux normes avant de s’adosser sur son fauteuil de bureau et d’allumer un cigare.
La femme en blazer et jupe rouge était seule, l’odeur n’allait donc gênée personne.
Inspirant le tabac, elle se laissa apprécier pleinement le goût de ce dernier avant de le relâché dans l’air et de recommencer. L’exercice fût réitéré plusieurs fois, avant qu’elle ne dépose l’objet sur le cendrier le plus proche, relâchant une fumée grise depuis ses lèvres.

Un massacre dans un donjon de bas rang avec un seul survivant.
C’était la principale raison pour laquelle elle était présente, malgré le fait que sa base d’opération se situait aux USA.
En utilisant sa matière grise, et le rapport lié à la demande d’enquête, elle comprit que la guilde demanda à ce que quelqu’un puisse se renseigner sans avoir un quelconque lien avec la famille du rescapé. Ses yeux glissèrent sur le dossier de la famille en question : Les Mylonas.
Père et Mère éveillés et ayant deux enfants : un garçon et une fille, le premier étant encore en vie, la dernière étant morte lors des évènements du dit massacre.
Une bonne réputation en Corée, suffisamment connu pour que d’autres chasseurs les reconnaissent. Eux et leur argent.

- Une tentative pour les décrédibilisés ?

Rien n’est impossible. Elle a vu suffisamment de situations dans sa vie pour comprendre que certaines personnes ne reculaient devant rien par pur vice. Néanmoins, le fait que le garçon est le seul survivant est tout aussi étrange.
Moon Mylonas, rang E. En comparaison avec ses parents, il n’avait rien de spécial. Il était même en dessous de la moyenne des éveillés.
Était-ce une chance qu’il s’en est sortit ou… ?

Laura reprit son cigare avant de le déguster de nouveau une dernière fois et de l’éteindre. Puis, elle se leva de son fauteuil, mit au niveau de ses épaules son manteau militaire si atypique, s’équipa de son arme de fonction et quitta la pièce, sa plaque d’identification et son badge de la guilde des chasseurs toujours au niveau du cou.

-------------------------------------

Le vrombissement de la voiture de fonction cessa, et une paire de talon sortit du véhicule. Laura observa le lieu où vivaient les membres de la famille Mylonas avec ses yeux bleus acérés, analysant  le lieu avant de continuer son avancée à pied.
Une famille aisée avec un bon héritage.

Arrivant devant l’entrée de la propriété, l’ex militaire se mit en valeur en tant qu’inspectrice de la guilde des chasseurs, venu interroger un des membres de la famille. Après une légère attente, on la fit entrée par la porte principal et on la guida vers le patient.
L’ambiance était morne et le visage des serviteurs faisait peine à voir, l’heure était à la peine, aux recueillements et aux pleurs.

- Puis-je ?

- Attendez un instant, s’il-vous-plaît.

Un serviteur leva la main pour empêcher l’enquêtrice de rentrer, faisant impliquer que son jeune maître n’était sûrement pas prêt, puis il partit au bout d’un temps.

- Monsieur Moon Mylonas ? Inspectrice de la guilde des chasseurs.

Une voix l’invita à rentrée, elle s’exécuta.

Laura entra dans la pièce, le claquement des talons brisèrent ce léger silence tandis que la porte se referma derrière elle.
Le physique du patient apparu devant elle : un physique mince, une taille dans les un mètre soixante une chevelure longue et brune coiffé sous forme de tresses, des yeux bleus.
Ce qui rendait le tout le plus atypique, était surtout la tenue qu'il portait. Jupe, veste rouge, des collants noirs, un gilet jaune avec en dessous une chemise blanche.
Une tenue tout à fait normal aux premiers abords, des vêtements pouvant être porter par la gente féminine sans aucun problèmes et qui respectait un style agréable à l'oeil.
Le hic était tout autre.

- Une fille ?

Prise de cours, elle douta un peu du sexe de la personne en face d'elle avant de le réaffirmée.
Les papiers décrivaient Moon comme étant du sexe masculin, possédant un physique si similaire que l'on pouvait le confondre avec sa sœur.
Laura avait sauté ce détail, pensant qu'il était sans intérêt, avant qu'elle ne le voit en face à face. Cela prouvait bien à quel point Moon Mylonas était le portrait craché de sa soeur. La chasseuse expérimentée avait beau avoir des sens équivalents à un rang A, beaucoup d'expériences en terme d'analyses visuels et de champs de batailles, ça ne changeait en rien le fait qu'elle est presque tombée dans le panneau. Ceci et le fait quel n'y connaissait rien dans ce genre de domaine.
Inspectant l'homme-femme de la tête au pied, il y avait une chose qui marqua la balafrée.

- Pas de blessures ?

Le dernier du groupe ayant miraculeusement survécu à un massacre était indemne. Pas de bleus, de balafres ni même de bandeaux.
On peut dire que ne pas recevoir de blessure est normal pour un chasseur expérimenté, ou qu’ils se soignent vite grâce à leurs capacités surhumaines.
Pourtant…

- Il en est sortit il y a 2/3 jours et son rang n’est pas haut pour qu’il puisse récupéré aussi vite.

Laura garda ses observations dans un coin de son esprit, son visage n’avait pas changer depuis son entrée dans la pièce, ses sens aiguisés par ses années d’expérience et son rang lui offraient une capacité d’analyse rapide.
Sans rien laisser paraître, elle entama la conversation

- Bonjour Monsieur Moon, Mme White, inspectrice de la guilde des chasseurs. J’ai été envoyée pour vous questionnez sur ce qui s’est passer dans le donjon que vous et vos camarades êtes entrés.

Elle leva la main pour serrée la sienne, une simple formule de politesse entre personnes civilisées.

- Cela ne devrait pas prendre longtemps.

Sa voix était calme, mêler à un ton serein, son attitude était neutre tout en restant sérieux.
Ses mains prirent un bloc note et un stylo, elle garda en vue la personne en face d’elle, prête à écouter sa version des faits.
L’affaire de Moon Mylonas avait l’air plus compliquée qu’elle le supposait.





la

guilde : Chasseur
render 150*200 (mssage) : À titiller la bête, on finit mordu. [Pv Laura White] Yi7s
Vie Vie : inconnu
Vig Vig : inconnu
Frc Frc : 103
Agi Agi : 85
Int Int : 1
Sag Sag : inconnu
Cnt Cnt : 30
Vol Vol : 15
Prc Prc : inconnu

Anonymous
Invité
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Ven 8 Avr - 5:11

La femme qui fit son entrée avait une apparence… singulière.  Elle était clairement plus âgée que moi. La marque sur son visage et son manteau ne laissait aucun doute qu'elle était une militaire ou quelques chose de la même trempe, pouvant expliquer pourquoi elle était une inspectrice. N'ayant pas spécialement conscience de ce qu'était la guilde des Chasseurs, je ne pouvais que supposer qu'elle était certainement une équivalente de la police locale.

Il n'y avait pas besoin d'être doué dans l'observation pour comprendre que cette femme avait largement de quoi me maîtriser, si elle le souhaitait, même si je doutais qu'elle se permette ce genre de chose dans la demeure des Mylonas, sans risquer des problèmes. L’hospitalité était de mise, afin de rendre les relations cordiales entre ma famille et cette guilde. Père aurait été là, elle aurait sûrement été reconduite jusqu'à ce qu'elle respecte un peu le protocole. Mais, le fait est que j'étais le chef actuellement et il aurait été inconvenant de la renvoyer.

Elle semblait se m'observer avec attention. Je me doutais que dans son esprit des questions se bousculaient. Cela s'était toujours produit avec des rencontres qui découvraient la vérité derrière ce reflet. J'étaie assez admiratif de constater que cette personne n'émit aucun jugement ou n'ai pas de geste. Cela devait paraître sans doute peu de chose comparée à ce qu'elle avait enduré. De la pitié à son égard ? Nullement. Cette femme avait certainement une fierté  d'acier et une force mentale de diamant. Mieux valait la considérer comme une invitée de marque.  

Elle finit par se présenter, mieux valait tard que jamais. Elle ne laissa planer aucun doute sur la raison de sa présence, ayant un frisson glacial qui remontait le long de ma colonne vertébrale. N'avais-je pas le droit à un instant de répit. Je constatais qu'elle utilisait le prénom de ma sœur, une erreur ?

Sa main fut présentée, venant à la saisir délicatement.

- Enchantée, madame White.

Cette femme annonçait que cela ne serait pas long. Je vins à fermer les yeux une seconde, soupirant pour chasser le début de boule au ventre qui naissait.

- Nous serons bien plus à l'aise dans le salon. Je doute être capable de vous raconter ce que je sais en restant debout et dans une pièce aussi petite.


J'avais besoin d'espace. Ho, il ne faisait aucun doute que pour cette femme, la pièce était spacieuse, mais si je devais me remémorer cela, il me fallait du thé pour me détendre. Si madame White voulait avoir ses réponses, le salon serait une étape obligatoire, sans quoi elle serait congédiée.Je me doutais que cette inspectrice était le genre de femme à accomplir sa mission au bout, comme tout militaire, allant se montrer coopérative à ma demande.

Une fois la situation clarifiée, j’emboîtais le pas, venant à dire à la première personne que moi et mon invitée allaient au salon. Le message serait vite transmis jusqu'aux cuisines, pour préparer le thé et d'autres boissons.  Pendant le trajet, mon esprit bouillonnait. Le hasard ne pouvait guère exister dans l'arrivée de cette femme. Quel pouvait être le but de cette manœuvre ? Même au sein des familles importantes, il y en avait qui étaient ennemies aux Mylonas. Que cela soit mon existence, le fait que nous étions une famille de chasseur, tout était sujet à écraser autrui, afin de renforcer sa famille.  La mort de Moon s'était aussi vite répandue ? J'avais des doutes, peu étaient au courant de cette expédition et je ne doutais pas que Père avait cherché à étouffer un maximum l'affaire. Une chose était claire, ce que j'allais révéler pourrait impacter la famille Mylonas, j'allais devoir faire preuve de prudence.

Le salon était très aéré, peu de meuble, surtout des décorations murales, deux longs canapés longeant la longueur de la table basse, un fauteuil très confortable à chaque largeur. La pièce était baignée de lumière grâce à de grandes fenêtres. La pièce avait deux entrées possibles, sur le même pan de mur, nous étions entrés par celle la plus proche de ma chambre et les serviteurs allaient rentrer par l'autre.

Je vins à désigner la banquette.

- Installez-vous où vous souhaitez, madame.

Quelle que soit sa position, je comptais me mettre à son opposé. Son statut ne permettait pas une attitude plus proche et j'avais mon rôle à jouer dans cette demeure. Une fois installé, je pris une inspiration, parlant avec une voix aimable.

- Tout d'abord, sachez que je me nomme Yuri Diane Mylonas. Cela ne me dérange pas que vous continuiez à m'appeler par l'un des prénoms de ma sœur, mais vous êtes au courant qu'il y a une erreur. Je ne doute pas que la précipitation de la situation et l'enfantillage de jouer sur nos apparences ait pu induire bon nombre à se tromper, dans leurs rapports, à leurs retours, Moon pouvant sonner un peu plus masculin que Yuri. La famille Mylonas s'excuse des erreurs que cela a pu produire, personne n'aurait pu penser qu'un tel drame puisse se produire.


Je penche doucement la tête vers le bas, avant de reprendre une posture plus convenable.  

- Je vais vous raconter ce que je peux dire.

Je pris une profonde inspiration, avant de commencer le récit.

- Comme à chaque début, ma sœur et moi-même avons mit au défi le groupe de nous différencier, ce sont les fameux enfantillages dit plus tôt. S'ils gagnaient, ils prenaient notre part, venant d'une grande famille, la richesse n'est pas tellement le cadet de nos soucis, s'ils perdaient, ils avaient juste perdu, rien d'autres. Le donjon était censé être à notre niveau, tout aurait dû se passer comme les fois précédente. Ma sœur et moi-même étions cependant réticent ce jour-là. Appelez cela de l'instinct ou une prophétie inaudible, nous avons manqué de discernement et bravés ce qui n'aurait pas dû être.  

Je sentais que ma gorge se resserrait, alors que je n'avais finalement pas dit grand-chose. Je devais forcer pour fournir assez d'élément à cette femme et que l'on laisse notre famille tranquille.  

- Les monstres étaient faciles à vaincre. Ma sœur et moi-même ne sommes que des chasseurs de rang E. Cependant, notre travail d'équipe suffisait à pouvoir rivaliser avec un chasseur du niveau de notre Père. Tout allait bien, les autres membres tentaient de temps à autre leurs chances pour toucher notre part. Jusqu'à ce que l'on tombe sur cette porte.

Sentant ma main trembler, je la saisissais la plus furtivement possible pour la serrer, afin de cacher cette faiblesse. Je ne doutais pas que mon visage devenait de plus en plus pâle. Pour moi, les événements étaient comme hier, cette plaie revenant à suinter abondamment au fond de moi.

- Nous n'avions jamais vu une porte aussi grande. Il y avait deux serpents dorés dessus… c'était un avertissement… un indice. Si le reste du groupe avait prit le temps de réfléchir… au lieu de foncer tête baissé… nous aurions pu rebrousser chemin et éviter cette… boucherie.





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Laura White
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Sam 9 Avr - 23:58

Les salutations furent brèves. Moon Mylonas acceuillit Laura avec respect et politesse, l’invitant à passer au salon afin de continué cette discussion.
L’inspectrice s’exécuta, elle n’était pas du genre à ne pas accepté l’hospitalité et encore moins d’aller à l’encontre de la courtoisie qu’on pouvait lui faire preuve.
Le duo se dirigea vers la salle de vie. La miss vérifia l’arrière du dos du maître de maison pour affirmé ses suspicions qui, encore une fois étaient alimentées par le corps sans égratignure de l’individu.
La chasseuse était de plus en plus intriguée par cet étrange phénomène.

Elles arrivèrent dans la pièce après un court moment, il invita Laura à s’installer et cette dernière se posa sur l’un des deux grands canapés de la salle, Moon Mylonas préférant être en face d’elle.
Le silence régna entre l’homme et la femme.
L’un cherchant en lui l’inspiration pour débuter son récit, l’autre prête à entendre et prendre note les dires de celui-ci.
Ses sens de la vue et de l’ouïe prêts pour analysé le plus possible ce qu’il y avait en face d’elle.

Il exprima tout d’abord une excuse envers les enfantillages que lui et sa sœur ont posés à la guilde, expliquant aussi que son nom était Yuri et non Moon, provocant une faute lié à l’identité du suspect. Laura accepta sans rien dire, se disant qu’elle devra envoyée une réclamation à l’administration pour réparé cette bavure.
Puis, le coeur du sujet fut abordé.

Elle prit note des évènements, gardant l’essentiel, n’interrompant sous aucun prétexte la version des faits du rescapé.
Le visage blême, les mains moites, le corps tendu, il persista dans son récit jusqu’à l’arriver d’un indice étrange.
Moo-, non, Monsieur Yuri Mylonas souffrait de symptôme de stress post traumatique.
Son expérience de mort imminente l’avait marqué.
L’expertise de la vétéran affirma sa condition par simple coup d’oeil : le nombre de cas qu’elle a vu était suffisamment pour remplir l’endroit.

Laura ne dit rien, mit son stylo dans une de ses mains et prit la tasse de thé en face d’elle. Le mélange de plante et d’eau était appréciable à l’odeur, et le goût pouvait calmer le cœur si celui-ci était apte à se laisser emporté. Étant plus une consommatrice de caféine, le changement de boisson était agréable pour elle, tester de nouvelles choses est un plus.
Elle posa sa tasse après deux petites gorgées et attaqua la discussion.

- Vous aviez donc une relation avec votre groupe plutôt normal donc. Vous et votre sœur aviez une réputation envers les chasseurs de votre rang, et vos parents en ont une tout aussi bonne n’est-ce pas ?

Elle nota sur son carnet un « good » à côté de leur popularité.

- Je remarque d’ailleurs que vous avez un bon niveau d’anglais, quels genre de cours avez vous suivis ?

Briser la glace.
Une technique utiliser afin de se sociabiliser avec un ou divers individus, permettant de faire disparaître la gêne et que l’échange se développe plus aisément entre eux.
Une méthode simple et efficace pour détendre l’interlocuteur.
Que cela marche ou non dépendait de la situation et des deux personnes.

- Vous dite qu’il y avait une salle avec deux serpents. Votre donjon était de quel type et quels types de monstre y habitaient ? En vous écoutant, je présume que le chef de la zone n’a pas été éliminé. Vous l’aviez trouvez ou vous pensiez qu’il se trouvait derrière cette porte ?

Miss White écrivit quelques mots sur son bloc notes pendant ce temps, préparant le terrain pour les nouvelles questions et réponses à venir.
Puis vint l’une des questions que M. Mylonas redoutait tomba.

- Ensuite, que s’est-il passer à l’intérieur ?

Le clic du pendule accompagna l’interrogation de l’inspectrice, comme si le temps écoulé poussa le jeune homme dans la confidence.





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Dim 10 Avr - 2:42

Alors que je finissais ma phrase, un serviteur arriva. Il ne dit mot, nous servant du thé. J'étais tellement pris dans le récit et la pression que je n'avais même pas demandé à madame White si elle avait des préférences. Le serviteur repartit, laissant la théière.

L'odeur du thé aux fruits rouge vint à me calmer légèrement, me sortant un peu de ce souvenir en me rappelant que nous étions dans la demeure familiale, loin de ce danger, loin de tout ce qui pouvait à nouveau m'apporter la mort où un renouveau de ce traumatisme.  L'inspectrice se permit de me questionner sur d'autres sujets, ce qui était la bienvenue, venant à répondre par la suite.  

- Nos relations sont cordiales, ayant conscience que notre statut peu engendrer de la jalousie et ne voulant guère causer de soucis aux guildes acceptant de nous laisser participer. Nos parents ont bien conscience que sans les guildes, l'ordre ne serait pas présent et il n'y aurait pas grand monde à faire les donjons.

Par la suite il y eu la question sur mon anglais.  Le fait d'avoir une pause était vraiment reposant, saisissant délicatement mon thé, comme une dame le ferait, et prenant une gorgée avant de répondre, tentant de la plaisanterie dans ma première phrase.

- Des enseignements à domicile, avec des enseignants qui feraient certainement pleurer plus d'un élève de la plèbe par leurs rigueurs.  Du fait que la famille Mylonas se fait petit à petit une place, elle doit compenser par une maîtrise de plusieurs langues, le fait de se dispenser d'interprète est assez bien vue, en plus de connaître les spécificités d'étiquettes de chaque famille. Je dois maîtriser quelques autres langues, dont celle natale du côté de Mère, le grec.


Je digressais, j'en avais conscience, tout comme je savais qu'à un moment les questions dérangeantes allaient tomber. Madame White demandait des informations sur le donjon en lui-même, j'eus des frissons, n'ayant pas tellement l'envie de répondre, alors que la dernière des questions tomba, prenant mon thé et mettant un peu mes manières de côté, pour le boire d'une traite, posant le récipient vite sur la coupole.  

- Le donjon n'avait rien de bizarre. Nous combattions des reptiles. Nous n'avions pas trouvé le boss, sans doute se terrait-il dans un coin. Peut-être que le reste du groupe pensait qu'il se cachait derrière. Mais, c'était trop louche.  Quand nous sommes entrés la porte s'est immédiatement fermée et une énorme queue de serpent allait frapper le groupe. C'était comme si cette monstruosité savait que l'on allait venir.

Je regardais vers le sol.

- Moon et moi-même avons bloqué le coup, nous faisant éjecter du groupe. Je mettrais ma main à couper que c'était son but dès le début, séparer les femmes des hommes. Le haut de son corps ressemblait à une femme, les ongles remplacés par des griffes, le reste état celui d'un serpent. Les autres n'ont pas eut le temps de voir leurs morts, sa queue écrasant les armures et les corps comme du papier.  Cette chose n'aurait jamais dû être dans un donjon de ce niveau … ni dans aucun donjon d'ailleurs. Nous étions des souris entre les pattes d'un tigre qui jouait avant de donner la mort.

Les tremblements revenaient, venant à expirer de l'air pour chasser cette peur.  

- Cette chose parlait, elle n'a pas caché qu'elle gardait ma sœur et moi pour la fin.  Elle nous a jeté un arc, avec le carquois, comme pour nous demander de lutter et aussi décider qui irait l'affronter au corps à corps.  Moon a toujours la plus douée à l'arc, aussi nous savions que c'était à moi d'aller au contact. J'ai usé d'un équipement Père m'a donné pour parer le premier coup, trop facilement. Cette chose… cette saloperie contenait volontairement sa force et sa vitesse pour l'augmenter. Mo …

Mon voix semblait se bloquer, serrant ma main droite pour sentir les ongles me faire mal.  

- Ma sœur parvint à la blesser, la mettant en colère. Nous avons utilisé un cadeau de Mère … ce qui nous permit d'arracher son bras droit, la rendant folle de rage. J'ai fini dans ses anneaux alors  … alors.  
Je ne pouvais retenir des larmes, je ne pouvais contenir tout cela.


- Alors cette chose a ouvert une bouche béante qui avala ma sœur … je me souviens encore des os qui ont craqué… pourquoi elle la première… Puis … cette chose se rendit compte de son erreur … Elle paraissait trouver la blague amusante.

Un rire nerveux s'échappa de ma bouche, tentant d'être souriante, mais cela ne devait que rendre mon visage glauque.  

- Elle m'a écharpé le corps de ses griffes, détruisant tout ce qui pouvait être une menace …. avant de m'avaler vivant…

Je me saisis les bras, ma tête venant à taper la table basse en tentant de me recroqueviller, la terreur me submergeait, le premier bouton de mon gilet venant à sauter et tomber sur le sol.  J'avais conscience d'être pitoyable, d'avoir l'air d'une gamine qui a peur de la foudre en plein orage.  Le souvenir de mon corps étant broyé à l'intérieur, cette salive s'infiltrer dans mes plaies, l'air qui devenait de plus en plus rare.  Même l'odeur du thé n'arrivait pas à me sortir de mon état, je n'avais même pas senti la douleur au front.

- Je ne sais pas comment j'ai survécu ! Je le jure !  Ce devrait être Moon à ma place, pas moi ! Si j'avais été plus fort …

Toujours dans cette position méprisable, j'essayais de demander.  

- Vous ne sauriez pas comment obtenir cette puissance qui me manque ? Peu importe le prix, tant que je peux venger sa mort.





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Mar 12 Avr - 10:24



Une enquête est toujours parsemée d’embûches. Pas seulement au niveau administratif comme ceux qui veulent l’arrêté en cours de route ou non, mais aussi du côté des témoins et des victimes.
Un secret, un plaisir coupable, une omission, des éléments pouvant faire penché la balance d’un côté ou de l’autre quand il est laissé de côté ou découvert.
C’est la principale raison pour laquelle étudier l’état mental des personnes liés de près ou de loin dans l’affaire est important.
Chaque personne a des rêves, des ambitions, qu’ils tentent de réaliser ou non.
Les raisons sont divers et variés, mais la base de tout était la même : désirs.
À partir de ce moment là, toutes les actions sont justifiées.
Bonnes ou mauvaises, elles seront toujours valables pour ceux qui en sont à l’origine.
À ses yeux, Laura n’était ni pour ni contre ce genre d’actions, elle en resta juste indifférente.
C’est pour cette raison qu’elle ne serait même pas étonné si Yuri Mylonas avait…

La conversation continua.
L’inspectrice restait focaliser sur le récit, gardant encore sur le papier les dires de l’héritier de la famille, toujours avec son visage inexpressif. Cependant, elle se permit un écart quand le jeune homme décrivit la suite des évènements.
La porte se ferma derrière eux, une femme serpent suffisamment forte pour mettre le groupe en déroute, un combat perdu et la mort du groupe… Leur mort.
Son sourcil se leva.
Toute cette histoire était étrange.

- Il est en vie alors qu’il devait être mort ?

Elle repassa en mémoire les informations qu’elle avait jusqu’ici.

- Une porte étrange qui s’est refermée de suite, un monstre assez fort pour que même des équipements donné par des rangs C ne l’a pas tuée en un coup, le groupe se fait décimé par ce dernier… Était-il le chef ?

C’était l’explication la plus fort probable pour ce monstre.
En règle général, le boss possède un à deux rangs supérieur au niveau du donjon.
Ce qui veux dire que par exemple : un chef de donjon de rang E devrait être soit rang D, soit rang C.
C’est pour cette raison que le groupe de chasseur est forcément composé d’au moins dix membres dont la moitié est du même rang que le donjon, parfois supérieur. Pour ce cas là, rang E ou D.
La survie est essentiel.

Elle arrêta d’écrire, posa son menton sur ses mains aux doigts croisés, fixa le sol, signe qu’elle était en pleine réflexion.
Jusqu’ici, rien qui ne sortait de l’ordinaire.
Le nombre d’éveillés qui perdaient la vie en donjon était élevé et les raisons divers.
Ce qui l’interloqua le plus était autre chose.

- Il a parlé la langue courante ?

Un monstre qui parle la langue courante des humains.
En premier lieu, chaque monstre ont des instincts et un égo convenable pour crée des habitations ou des outils. Le donjon de rang E qu’elle avait fait il y a un temps en tant que formatrice en était un bon exemple.
Hormis qu’ils ne peuvent parler l’anglais, le coréen, ou tout autre langue de cette terre.
Les seuls capable de se faire un tant soit peu comprendre sont les bêtes de rang B et au-dessus.


- Cela étant dit, c’est si tout cela est bel et bien vrai.

Qu’importe dans quel angle on regardait, c’était suspect. Un inconnu dirait tout simplement que c’est une histoire montée de toute pièce ou qu’il a omit des choses ou n’a pas aperçu des éléments primordiaux.
Le plus gros problème était qu’il était impossible de vérifié sa version des faits, l’énergie magique des donjons empêchent les appareils électriques de fonctionné à l’intérieur.
Tout ce qui pourrait servir de surveillance entre les chasseurs dans les portails n’est pas possible.

La question de l’héritier familial resta en suspend.
Laura était plongé dans ses pensées et n’était pas disponible à devenir une épaule sur laquelle pleurée. En face d’elle pouvait tout aussi bien être un menteur avec un bon niveau d’acting, ou bel et bien une victime des évènements.

Au final : l’histoire n’avait pas de sens.

Si elle était fausse, elle aurait mieux marcher avec une personne ne s’y connaissant pas trop.
Hors, Laura était à la fois une chasseuse et une inspectrice de la guilde des chasseurs.
Est-ce parce qu’il n’aurait pas penser que la guilde des chasseurs enverrait quelqu’un pour enquête, créant cette histoire de toute pièce ?
Cache t-il vraiment quelque chose derrière son plausible jeu d’acteur ?
Est-il menacé ?

L’inspectrice laissa une note sur papier disant qu’elle demandera une revérification des antécédents familiaux, de leur réputation, le rang et l'intérieur du donjon en rentrant.
Son regard rencontra celui du suspect, sentant la peur dans la lueur de son regard.

- Il y a qu’une méthode Monsieur Mylonas : retourner en donjon et survivre. Y aller encore et encore, tuer le plus possible, puis revenir. Pousser votre corps dans ses derniers retranchements, puis peut être que vous obtiendrez un second éveil.

Un second éveil.
Un moment dans la vie de certains chasseurs qui permet à ces derniers d’augmentés de rang après leurs multiples péripéties. Pour faire simple, c’était plus facile à dire qu’à faire. Il fallait d’abord survivre à l’intérieur des portails, de se battre encore et encore, puis de recommencer l’exploit.
Beaucoup en rêve, très peu y réussissent. Tel est la dure loi de la vie.

Mais sachant qu’elle sortait du sujet, elle reprit.

- Vous avez dit que vous étiez mort à ce moment là Monsieur Mylonas. Pourtant, je vous vois maintenant, devant moi, assis et sans aucune blessures. Êtes-vous sûr que rien ne s’est passée à l’intérieur de cette salle ?

Pour le moment, elle décida de jouer le jeu. Elle décidera si oui ou non elle attaquera ensuite.

- Vous sentez-vous différent ? Une chose en particulier vous vient à l’esprit ?





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Jeu 14 Avr - 18:29

Le silence qui suivit ma question était pesant. Cherchait-elle les bons mots ou n'avait-elle tout simplement pas la réponse. Quand elle reprit la parole, cela ne fut pas d'une grande d'aide, contractant un peu plus mes doigts sur mes bras. Retourner dans un donjon, rien que l'idée me tordait l'estomac. Cependant, s'il n'y avait pas d'autre solution, peut-être n'avais-je pas le choix que de me jeter à corps perdu… mais… mais… c'était une idée terrifiante.

Madame White apporta une autre information. Le second éveil … Mère en avait parlé. Si ceux bénis étaient des prêtres, ceux recevant cette seconde était presque considéré comme des champions de déité, n'ayant pas caché qu'avoir une championne d'Artémis l'aurait rendu fière. Seulement, je savais que l'obtention de cette seconde obtention était quelques chose bien plus rare que recevoir la foudre de Zeus. Même si je le désirais, attendre ce moment pourrait ne jamais arriver, devenant du temps perdu. Je n'avais donc que le choix de me renforcer.

L'inspectrice se mit à me questionner sur le fait que j'étais devant elle bien vivant. Elle fit des commentaires sur mon corps. Il était vrai qu'à mon réveil je m'attendais à avoir des cicatrices et qu'il n'y avait rien eu. L'insistance qu'elle fit sur ce qui s'était passé dans la salle m'interloquait. Je ne semblais pas avoir oublié des choses, dans la limite qu'il m'était possible de dire. Puis elle insistait à nouveau, accent sur mon ressenti.

- Différent ? Non, je ne pense pas … Je dois avouer ne pas comprendre comment je n'ai pas de cicatrice … à moins que …

Une lumière paraissait s'illuminer dans ma tête. Cette question dans l'estomac de cette monstruosité. Je relevais mon corps, venant à essuyer mes larmes et prendre une posture un peu plus convenable. Il y avait toujours cette fenêtre, avec un timer, qui était devenu orange ? Madame White n'avait jamais fait attention, étais-je le seul à pouvoir observer ce phénomène ? Le doute m'envahit, devais-je en parler ? Était-ce quelques chose de néfaste ? Tout cela paraissait identique à un jeu vidéo. Mentir serait dangereux, mais dire la vérité me ferait sans doute passer pour un fou. Aucune solution n'était bonne et rester silencieux ne ferait que rendre cette conversation plus longue et pesante. Je pris le choix de garder le secret. Je devais limiter les conséquences de cet interrogatoire, tout en évitant de trop en dire sur cette ... chose.

- Je suppose qu'en perdant conscience, une tierce personne est intervenue. Je ne vois que cela comme explication logique. Même si cela soulève la question du pourquoi cette personne a attendu que je sois le dernier en vie pour agir.

Il y avait bien quelques chose qui était intervenue, mais la vraie question était de savoir de quoi il s'agissait. En y réfléchissant, si cela s'est passé dans un donjon, la réponse était plus du côté des monstres. Avais-je fait un contrat avec un monstre extrêmement puissant ? Non, je ne vois pas un monstre capable de sauver un humain et mettre en place cette interface. Un humain ? Non, cela me paraissait aussi très improbable, ne voyant pas les bénéfices qu'il pourrait en tirer dans l'immédiat.





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Lun 25 Avr - 23:50


- Je vois.

Ce fut les seuls paroles qu’énonça l’inspectrice après les dernières déclarations de Yuri Mylonas. Disant lui-même avoir perdu connaissance, il donna une hypothèse qui était qu’il a été sauver par une tierce personne, qui aurait agit après que tous les membres du groupe ont passer l’arme à gauche.
Sur ce point de vue, c’était la chose la plus probable.
Une équipe qui meurt sans opposer le moindre combat, des héritiers n’étant pas capable de mettre à mort un monstre malgré leurs artefacts donner par leurs parents.
Étaient-ils tous mort car ils étaient trop mauvais ? Ou le monstre était-il trop fort ?
Les deux cas étaient possible.

Par contre, ce fut le supposé nouvel élément qui intrigua la trentenaire.

Un chasseur suffisamment capable pour s’occuper d’un chef de meute blesser.
Que faisait-il là ? Un garde du corps de la famille ? Le jeune garçon n’avait pourtant rien dit sur un plausible protecteur.
Pourquoi aurait-il agit que maintenant ? Raisons personnels ? Tout le monde ne possède pas un coeur d’or et voulant sauver son prochain, les chasseurs le sont souvent parce qu’ils peuvent gagner confortablement leur vie en la risquant dans les portails.
Mais de ce fait, pourquoi serait-il dans un espace dimensionnel catégorisé rang E ? Les récompenses suffisent à peine de quoi subsister. Si il est aussi fort pour affronter l’ennemi en singulier, n’aurait-il pas été dans un autre endroit ?
… Non, en premier lieu : comment as-t-il fait pour entrer dans une salle fermée ?

Laura ne laissa rien paraître, mais intérieurement, son esprit carburait pour répondre à ses questions intérieur.

Si le groupe a pu rentré à l’intérieur de la salle et que cette dernière s’est refermée, il aurait sûrement pu détruire la porte et rentré.
Cependant, si il était là-dedans depuis le début, c’est une autre paire de manches.
Être capable de rester discret dans une salle garder par un rang C, ce n’était pas n’importe qui qui pouvait réussir cette exploit. Plus le temps s’écoulait, plus les chances de se faire voir augmentaient. Sans oublier qu’il n’a agit qu’après le massacre.

Formulant un à un les éléments, elle prit la parole.

- Donc si je récapitule bien : vous êtes entrez à dix, dont votre sœur et vous, dans un portail de catégorie E. Niveau relationnel et survie à l’intérieur, tout se passe bien. Puis ensuite, vous découvrez une porte étrange, vous rentrez, elle se referme derrière vous et vous affrontez une bête bien trop puissante pour vous tous.

Elle fixa l’homme en face d’elle, cherchant dans ses yeux et ses spasmes physique un quelconque signe qui pouvait le trahir.

- Vous aviez avec vous des artefacts offert par votre famille, cependant, vous arrivez à le blesser, pas à le tuer.

Et revint la partie la plus délicate de tout ceci.

- Votre sœur et vous êtes séparez. Elle décède peu après. Puis viens votre tour et vous finissez à l’intérieur de lui et perdez connaissance. Néanmoins, vous êtes ici et sans blessure, car une aide imprévue vous a sauvez.

Et alors, elle commença l’attaque.

- M. Mylonas ; elle stoppa ses dires, le temps d’une à deux secondes et reprit ; je voudrai savoir une chose : êtes-vous sûr de vos dires ? Laissez-moi vous expliquez : vous dites que vous êtes tous rentrer dans une salle, qu’elle s’est refermée et que tout votre groupe a été décimé par une bête au corps de femme et de serpent malgré vos artefacts. Puis vous êtes sauvez à la toute fin, et en êtes le seul survivant.

Elle leva ensuite son index,

- Ce qui pose la question suivante : Pourquoi ? Si la personne est de rang C, oui, tuer ce genre de créature en combat singulier est possible. Mais ça ne répond pas la raison du pourquoi était-il ici. Comprenez-moi bien Monsieur Mylonas : une faille de rang E attire rarement les éveillés de rang C, encore plus s’ils sont de niveau supérieur. De ce fait, malgré les probabilités infimes qui soient, vous êtes sauvez in-extremis par l’un d’entre eux, vous soigne et vous ramène à l’extérieur.

Elle referma alors son index, puis fit en sorte que ces mots soient suffisamment pesant pour faire comprendre la situation à la personne en face d’elle.

- Nous avons donc deux possibilités Monsieur Mylonas : soit vous êtes extrêmement chanceux ; ses yeux qui n’avaient pas quitter le jeune éveillé continuèrent de le scruter avec autant d’attention qu’au tout début du récapitulatif, reflétant le doute mélanger au calme et à l'attitude professionnel de l'inspectrice ; soit vous me mentez.

Qu’allait-il faire ?





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Jeu 28 Avr - 18:23

Il y eut un petit temps, avant que madame White se mette à parler, venant à résumer ce que j'avais dis, hochant positivement de la tête. Oui la créature était clairement trop puissante, tout comme elle n'avait rien à faire ici.  Je tentais de chasse ce froid qui me prenait, ce n'était clairement pas plaisant comme interrogatoire.  

Un autre hochement positif suivit le fait que l'objet de Mère n'avait pas suffi. Si j'avais été plus puissant, mieux entraîné, sans doute aurait-on atteint la cible en plein buste.

Vint le moment de valider le fait d'être en un seul morceau, baissant les yeux en réaffirmant de ma tête. Une aide imprévue, c'était un résumé qui allait bien mieux que mon explication d'une intervention d'un autre chasseur.  

C'est alors qu'elle dit mon nom, stoppant sa phrase, relevant la tête, pour savoir pourquoi une telle interruption, écoutant ce qu'elle allait dire. Elle questionna mes propos, venant à être nerveux. Voyait-elle cette fenêtre finalement . Je ne pus m'empêcher un petit regard dessus. Non, pas une seule fois, elle n'avait braqué son regard dessus.  Elle résuma à nouveau la situation, mais ses mots avaient un peu changé, étant plus tranchant, moins délicat.

Elle leva un index et continua son explication. Cette femme, par son explication, détruisait presque la possibilité qu'un autre chasseur soit intervenu, mettant en avant un rang élevé, ce qui aurait pu sans doute suffire, mais je n'en étais pas certain, je ne savais pas de quel rang était cette monstruosité après tout.

Madame White ferma son index et ses propos descendaient de plus en plus dans un sens que je n'aimais pas, vraiment pas. Cela avait au moins le mérite de me concentrer sur ses propos et non sur cette scène.  Elle voulait m'emmener quelque part, prenant une inspiration pour essayer de me reprendre. Le seul moyen que je trouvais était d'endosser le rôle de Moon, revêtir ce drap apaisant.  Je pris une inspiration, fermant une seconde les yeux pour les rouvrir en expirant, braquant mon regard vers elle.  Mon dos fut plaqué bien au fond de mon canapé, croisant ma jambe droite sur celle de gauche et croisant les bras sous la fausse poitrine. La posture se voulait défensive, mais aussi fière. Le ton que j'employais était plus froid, tout comme l’expression du visage qui devait rester le plus neutre possible.

Je devais faire comme si j'étais importuné par d'autres familles, faire comprendre subtilement qu'il n'y aurait pas de réponse.

- D'un côté, se faire passer pour une miraculée ne répond pas aux questionnements sur mon état et ma survie. De l'autre, avouer être une menteuse n'apporte rien si ce n'est des doutes sur tous mes propos précédents. Je n'ai pas encore remis en place ce puzzle pour pouvoir vous fournir une réponse satisfaisante, d'autant que je ne vois pas de bonne réponse.

Nul doute qu'elle allait tenter une autre approche, aussi devais-je prendre l'initiative.

- Je doute que votre présence soit le fruit d'une requête interne. Tout comme il y a fort peu à parier que le commanditaire fasse partie de l'entourage du groupe décédé. Je plains votre position si d'autres familles tirent les ficelles.

Est-ce que j'allais attirer son attention sur ce sujet ? Je ne mentais pas. Elle était dans la panade si les autres familles étaient impliquées.  Si elle mordait à l'hameçon, je pourrais certainement utiliser un autre levier, l'avertissement. Si ce n'était pas le cas … j'allais devoir savoir vers quelle direction elle comptait me mener.





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Sam 30 Avr - 11:34


Une discussion est tout d'abord un échange de mots.
Un échange de sons dont chacun d'entre eux possèdent une particularité propre à chacun. Le ton, l'ordre, l'accent, la prononciation, le tout mélanger avec la forme de la bouche, de la respiration et le souffle, font en sorte que la conversation puisse être compréhensible pour tous.
La langue utilisée fait aussi partie de cette catégorie : pour la simple et unique raison qu'une langue est un regroupement de mots produisant des sons, afin de crée une façon de communiquer entre personnes doué d'intellect.

Mais il n'a jamais été dis que l'échange entre individu ne devait être fait qu'avec des sons.

Le positionnement des membres du corps, l'expression faciale, le regard pouvant dire des dizaines de choses en une lueur...
L'esprit humain est suffisamment évoluer, et surtout, suffisamment malin pour mettre en avant ses pensées avec de simples gestes, consciemment ou non.
C'est la raison pour laquelle comprendre les autres peut être une tâche ardue quand on ne connaît pas son auditeur, surtout pour une enquêtrice.

-...

L'air autour du jeune garçon avait changé. En une respiration ses yeux ne semblaient plus être sous l'emprise de la confusion, mais droit et fixant la trentenaire. Ses mains ne s'agitaient plus dans tous les sens et s'enroulèrent autour de sa taille. Son visage était lui aussi différent, passant à une myriade d'émotions à un calme plat. Une façade ? Un vrai contrôle de soi ? Laura n'en savait rien.
Cependant, cela marquait bien le fait que ses dires avaient fait mouche.

Il commença d'abord par exprimé que le fait d'être soit un miraculée ou un menteur ne changeait pas la donne, que la réponse elle-même lui était indisponible.
D'une certaine façon, il détourna la réflexion de l'inspectrice à son avantage. Puis, juste après, il pointa du doigt sur le pourquoi de sa venue.
La politique et le travail sont comme cul et chemise, ils ne se lâchent jamais la grappe.

La blonde au visage balafré leva un sourcil.
À ce moment, c'était comme l'inspectrice était devenu le suspect, et le suspect l'inspecteur.
La conversation avait prit un tournant sensible
Cette discussion n'était plus un simple rapport pour avoir la version des faits d'un seul rescapé d'un massacre, mais bel et bien un interrogatoire en bonne et du forme, où les deux camps se livraient maintenant une bataille d'intellect.
Non. Le simple rapport de témoignage s'est terminée le moment où Laura White commença à relever les incohérences dans les propres de la personne en face d'elle.

- Je suis simplement ici pour faire ce que l'on me demande, rien de plus Monsieur Mylonas.

Le maître de maison avait décider de contre-attaquer l'envoyée de la guilde. La vétéran garda son calme, prit dans l'une de ses mains la tasse de thé, légèrement refroidit, prit une gorgée et continua.

- Néanmoins, je remercie votre sollicitude pour mon bien-être ; elle remit la tasse sur la table puis reprit ; il est vrai, qu'après tout, politiques et luttes intestines sont toujours présents à chaque coin de rue.

Le garçon avait raison sur ce point : elle était belle et bien envoyée par un tier. Les raisons étaient cachés, pourtant, si on y pensait un peu, un simple schéma pouvait se dessiner au loin. Une famille réputée de chasseurs, des nobles de la région,... Ce genre de choses pouvant rendre les autres jaloux ou tout simplement avoir l'envie de l'abattre et prendre ses richesses. Le fait qu'elle ai été envoyée plutôt qu'un autre du même pays que le suspect était étrange, cela dit, il pouvait être vu comme un acte de force de la guilde.
Après tout, qu'était la guilde des chasseurs ? Une guilde implanté sur la quasi totalité du monde, aidant les gouvernements à maintenir la loi et l'ordre, tout en jouissant d'une certaine indépendance. Sponsor ? Pots de vin ? En effet, la guilde n'est pas constituée seulement d'individus voulant servir le bien, Laura est un bon exemple, et le nombre de fonctionnaires corrompus ou faisant partie des faucheurs est certainement élever.
Malgré tout cela, la guilde reste une super puissance, indépendante financièrement des gouvernements par le management des donjons et possédant son propre corps armée en cas de problème.
Des familles influente d'un petit pays voulant menacer une inspectrice travaillant dans une entreprise brassant des millions chaque heure ? Possible. Laura n'était qu'une femme parmi tant d'autres, un petit rouage remplaçable dans la grande horlogerie qu'incarnait ses employeurs.

- Le monde dans lequel nous vivons est celui où les forts règnent et les plus faibles tombent et se font abuser. L'éveil n'a juste fait que donner plus de possibilités à chacun d'entre nous de se démarquer. Les chasseurs, tout comme les gens normaux l'expérimentent tous les jours.

"La vie est un combat", une citation qui mettait bien en valeur ce fait.
Tuer ou être tuer, soumettre ou se faire soumettre, voler ou se faire voler, le genre de choix que l'on doit faire tous les jours afin de voir le lendemain.
Si un jour, sa vie était mis en danger par ses propres collègues ou à cause de l'influence des personnes qu'elle interpelle et arrête, cela faisait partit du jeu. Alors la demoiselle fera tout pour faire la guerre à sa manière. Elle qui n'a fait que survivre tout au long de sa vie.

- Là est cependant pas le sujet de notre conversation.

Si le garçon avait répliquer de cette façon, il y a 2 raisons possible : la première est qu'il n'appréciait guère la tournure des évènements et de ce fait, la deuxième, il avoua que la vérité était possiblement fausse. Dans ce cas, si tout ceci n'était pas un mensonge, pourquoi ne pas garder position ?
Après tout, si c'était le cas, pourquoi ferait-il une sorte de déclaration qui explicitait qu'une plausible menace planait sur la miss ?

- Je suis seulement présente pour rapporter ce qu'il s'est passer. Mais en arrivant ici et en vous écoutant, d'autres questions se sont interposés : pourquoi et comment vous êtes toujours en vie et en bonne santé ? Pourquoi vous et pas un autre ? L'histoire que vous m'avez décrit vient de votre version des faits et la votre seule, vous êtes seul responsable de vos dires et vos possibles désinformations.

Depuis le début, le seul qui s'était embourbé était lui-même. Son erreur est tout simplement d'avoir expliquer une version des faits possédant des incohérences pour que quelqu'un ayant de l'expérience en donjons et en gestion interne de la guilde des chasseurs, guilde s'occupant de l'administration des donjons et de la surveillance des éveillés, puisse voir le poteau rose.
L'unique moyen de s'en sortir aurait été tout simplement d'avoir une meilleure version des faits, comme par exemple : son propre groupe ont tentés de les tués pour récupérer le butin et ce, malgré le challenge que donnait le duo frère et sœur.

- La raison pour laquelle je pointe les deux possibilités est la suivante : ce qui se passe à l'intérieur d'un donjon ne peux être prouver que par témoignages. Votre parole est donc la seule preuve récupérable de l'intérieur. Le moment où vous mentez est le moment où votre parole n'a plus de poids. De ce fait, chaque possibilité est possible : d'une simple mésaventure aux disputes les plus conflictuels. Passer des mots aux mains, des mains aux armes et aux sorts.

Elle se pencha en avant pour la première fois, ses mains se croisèrent entre eux, ses yeux toujours braquer vers lui.

- Ce qui permet de réfléchir plus profondément et en détail ce qui aurait pu se passer réellement à l'intérieur. Comme par exemple...

Et alors, Laura frappa là où ça fait mal.

- Monsieur Mylonas, avez-vous oui ou non tuez les membres de votre groupe, y compris votre sœur, que ça soit accidentel ou non ?





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Mer 4 Mai - 13:00

La réponse qu'elle vint à formuler voulait tout et rien dire, venant à suivre par un remerciement tout à fait basique en consommant son thé. Elle se permit par la suite de parler que le fort régnait sur le faible et que l'éveil n'avait fait que rebattre partiellement les cartes.  En tout cas, c'est ainsi que je voyais la chose.  

Les familles riches et influentes devaient faire des concessions avec celles qui avaient des rangs élevés, devant du respect à ses dernières, car elles pouvaient balayer les simples humains d'un claquement de doigt, n'en déplaise les lois et la rigueur appliquée. Cependant, madame White vint, d'une phrase, signifier qu'elle ne souhaitait pas continuer sur le sujet, elle était pénible.  

Elle vint à énumérer des questions qui n'avaient pas de réponse. Le pourquoi de mon état. Je devais avouer vouloir savoir ce qui avait mené je ne sais qui à me choisir. Quant à la question de pourquoi moi, je ne cessais de me la poser depuis mon réveil.  Je me contentais de fermer brièvement les yeux, le visage légèrement interdit, signifiant que l'inspectrice ne pourrait avoir de réponses à son questionnement.  

J'avais conscience que ma parole ne tenait qu'au crédit que l'on me donnait. Néanmoins, dire toute la vérité et cette fenêtre n'aurait fait que me rendre fou aux yeux des autres. Hors, je n'avais pas envie que cela ternisse le nom de la famille et surtout que cela soit un levier pour penser des choses horrible sur ma sœur.

Lorsque qu'elle fit part de la graduation d'une possible violence, je sentais mon sang se mettre à bouillir. L'accusation à venir était si évidente et pourtant, malgré une possibilité de m'y préparer, elle restait source d'un tumulte dans mon esprit, le rôle de Moon ne pouvait clairement pas supporter l'insulte quand elle vint.
Sans réel contrôle, je vins à dérouler ma main et pointer de mon doigt la fenêtre sur ma droite, un jet de flamme venant à faire exploser le verre dans un grand bruit, sans pour autant mettre le feu au bâtiment, le sort se mettant à disparaître avec la distance, sans causer davantage de dégât. Je savais que c'était interdit, seulement, cette femme avait dépassé les bornes.  
S'il y avait bien un être qui avait en ce moment toute mon animosité, c'était bien cette humaine.

Une servante se mit à entrer pour connaître le pourquoi du bruit, mais, d'un regard, je la congédiais.  Elle savait que les colères comme celle-ci étaient rares et qu'il fallait mieux ne pas se retrouver mêlé dedans.

Mon ton n'avait rien d'aimable, devenant terriblement froid et menaçant.  

- Osez encore une fois poser cette question et aussi faible que je sois, c'est par cette fenêtre que je vous expédie en dehors de notre demeure, plébéienne. Si Père avait le moindre soupçon, il m'aurait répudié sans hésiter, afin d'éviter l’hémorragie que nous subissons à ce moment. Je vais instruire l'ignorante que vous êtes, dans le but de bien comprendre notre situation.  Nous devons restructurer les promesses de mariages, pour trouver des parties pouvant convenir, non plus à Moon, mais à ma personne. Père doit jauger de possible prétendant ou prétendante, pour ma personne, étant dans une situation où même un homme pourrait faire l'affaire, afin de garder cette lignée existante.  Mère doit revoir certainement tout mon enseignement, pour sauvegarder oralement notre héritage ancien.  Notre famille étant matriarcale, l'héritage doit aussi être remanié, pour éviter de grosses pertes. La mort de Moon engendre bien plus de problème que de bénéfice, d'autant qu'elle devrait être à ma place, le rôle d'une doublure étant de protéger l'original au péril de sa vie, s'il le faut. Maintenant, si vous avez d'autres questions idiotes, mademoiselle, je vous prie de partir sur le champ avant que je ne manque de patience et de bienséance à votre égard.





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Laura White
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Ven 27 Mai - 17:35

Un trait de feu généra de l'index de Yuri Mylonas, visant une des fenêtres à l'arrière de l'inspectrice.
Le son cristallin du verre se faisant fracassé retentit dans la pièce. Une porte s'ouvrit, laissant voir le visage d'un des serviteurs de la maison apparaître, affolé par ce remue-ménage, et calmer la seconde d'après par le regard perçant du seul héritier de la famille.

Les propres tenues par l'inspectrice l'avait fait sortir de ses gonds.

Laura soutenu le sien. Clair et calme.
Les chances pour que le chasseur prenne mal ses propos étaient élevées, néanmoins, elle devait le faire.
Car elle avait besoin de voir l'expression qui se lisait sur son visage.
Yuri Mylonas était clairement en colère.
Ce qui certifiait une chose : que ce carnage n'était pas préméditer.

Non. Même après tout ce qu'avait expliquer ou montrer Mylonas, colère, peine, peur ; ne prouvaient seulement qu'il était atteint émotionnellement par la perte de Moon Mylonas. Sa propre sœur, qu'il semblait aimer énormément.
Les meurtres entre membres de la famille ne sont pas si rare, sous le coup de l'émotion ou non.
Le jeune Yuri était maintenant embourbé dans une histoire invraisemblable, et dont il devra le porter sur ses épaules pendant le reste de sa vie, salissant en même temps sa réputation et celle de sa famille.

Qu'importe maintenant si son histoire était vraie ou non, les preuves s'acharnaient contre lui.
Une enquête de police fonctionne de sorte à décortiquer le vrai du faux, de trouver des faits, puis de mêler le tout dans un scénario cohérent. Si il était vraiment innocent ou coupable, dans tous les cas, avec le manque de preuves, de témoins et de la bonne réputation que le duo avait et que sa famille possède, l'inspectrice ne pouvait rien faire.
De plus, les donjons sont des endroits où tout peut arriver, ce qui ne rendait tout ceci qu'encore plus problématique.

Laura réarrangea sa posture et se leva de son fauteuil, elle ne pouvait plus rien faire.

- Je vois.

Mettant dans sa poche son bloc-notes et son stylo, elle posa sur la table un petit papier avec dessus un numéro de téléphone.

- Si vous vous souvenez de quelque chose d'autre, vous pouvez me contactez sur ce numéro.

Elle se dirigea vers la sortit, surement sous le regard courroucé de l'héritier. Le claquement de ses talons l'accompagna jusqu'à la porte de sortit du salon qui s'ouvrit. S'arrêtant un instant, la blonde trentenaire se retourna vers le garçon et pencha sa tête vers l'avant.

- Mes condoléances pour votre perte.

La miss savait qu'elle avait été trop loin, elle s'excusa alors de son manque de considération et sortit sans se retournée.

On la guida vers l'entrée du lieu d'habitation, avant qu'on la laisse sortir de la propriété privée. De là, elle se dirigea vers sa voiture et sortit son bloc notes. Plusieurs mots étaient écris, comme : boss, piège, suspects,... Elle mit un "?" à côté du nom du seul survivant de cette histoire, préférant ne pas sauter sur des conclusions hâtives.
Cette enquête allait probablement finir en suspens, faute de preuves et d'éléments accablants, mais se devait de fouiller les quelques pistes encore possible.
L'affaire du massacre et du seul rescapé Yuri Mylonas était close, elle ne pouvait rien faire de plus.





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guilde : Chasseur
render 150*200 (mssage) : À titiller la bête, on finit mordu. [Pv Laura White] Yi7s
Vie Vie : inconnu
Vig Vig : inconnu
Frc Frc : 103
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Sag Sag : inconnu
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Vol Vol : 15
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