Le brouahah habituel de la guilde des chasseurs continuait encore aujourd’hui.
Les mêmes étaient encore en pause, d’autres ne faisaient que discuter entre eux avec des histoires parfois à dormir debout, parfois intéressantes, ou ceux qui tout simplement entrain de parler au téléphone ou de vaquer à leurs occupations.
Le genre de scène était normal au bureau, après tout, ils étaient une guilde faite pour les éveillés, mais qui fait aussi service de police contre ces derniers par décret départemental.
Généralement, ils s’occupaient des régulations au niveau des donjons ou des relations à l’étranger. Mais il y avait aussi ceux qui étaient penchés vers le côté criminel des activités de ces surhommes.

Dans un bureau fermé, une femme à la chevelure blonde était assise, les yeux rivé sur un document qu’elle avait dans une de ses mains, tandis que la deuxième était une tasse de café encore pleine et légèrement fumante.
Ses yeux bleus acérés lisèrent les détails de la fiche avec un certain intérêt.
Devant elle était un homme d’une trentaine d’années, un physique passable et un visage banal, se tenant debout, gardant le silence pour que la dame se concentre.

- Et vous dite que cela vient de Shawshank Mining Corp., c’est bien ça ?

- En effet, d’après le rapport, il semblerait que l’entreprise fournis la main d’œuvre pour les équipes de mineur dans les donjons. Leur réputation est bonne et on dit que le patron a les pieds sur terre.

- La source ?

- Anonyme.

- Un avis ?

- Un concurrent qui veux faire couler la boîte ?

- Possible.

Laura reprit sa lecture pendant encore quelques instants avant de le poser sur son bureau.
Sa plaque d’inspectrice de la guilde et celle de son identification s’inclinèrent légèrement, restant toujours autour de son coup.
Comme à son habitude, elle garda la première pendant ses heures de travail, alors que l’autre ne la quittait jamais.
L’ancienne militaire lâcha un soupire et leva la tête au ciel.
Clairement, ce genre d’affaire n’était pas celles qui l’intéressait le plus, mais lorsqu’elle demanda si quelqu’un d’autre pouvait être sur le coup, la seule réponse qu’elle reçu était : personne n’en voulait.

- Et pourquoi ne pas tout simplement donner ça à la police ?

- Car étant une compagnie basé sur la main d’œuvre des chasseurs, l’enquête tombe dans les mains de la guilde.

Elle ferma les yeux, se coupant du monde le temps d’un moment.
L’homme attendait, toujours debout, l’impatience devenait de plus en plus visible sur son visage. Il voulait une réponse.

- Très bien.

Elle les rouvrit avant de se positionner correctement et de prendre le téléphone en main, composant un numéro quel trouva après une recherche sur internet.

- Shawshank Mining Corp ? Monsieur Shaw est-il disponible ?…. C’est l’inspectrice White de la guilde des chasseurs. Prévenez-le que je viens dans une heure, c’est important.

Miss White raccrocha aussi tôt en le posant sur son socle, finis sa tasse de café et se leva de son fauteuil. Elle s’avança vers son porte manteau, récupéra son manteau et positionna son holster au niveau de son flanc, les clés de sa voiture dans la main.

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Cinquante minutes plus tard, la chasseuse sortit de son véhicule après l’avoir garé sur une des places publique devant l’entreprise.
Ses talons résonnèrent dans le hall d’entrée et son blaser rouge, sa jupe de même couleur, son manteau militaire et son visage balafré par des cicatrices qui allaient jusqu’au niveau de la poitrine, attira l’attention de ceux qui séjournait à l’intérieur.

- Bienvenu dans Shawshank Mining Corp, que puis-je pour vous ?

- Inspectrice White, je suis là pour interroger monsieur Shaw.

Les oreilles des curieux captèrent la conversation entre la flic des chasseurs et l’accueil du hall d’entrée. Comprenant ceci, elle se retourna et fit en sorte de faire sentir le message du regard que ça ne les concernaient pas. Elle appréciait généralement peu les curieux qui se mêlaient des affaires des autres, mais les rats étaient d'un autre niveau.
L’accueil s’empressa de composer le numéro pour contacté son supérieur.

Laura attendit, les bras croisés, se forçant à ne pas allumer un cigare.
Elle était du genre direct, mais elle connaissait les bonnes manières.

Du Linge Sale en Famille ― L'Introduction

Certes, la vie qu'elle menait avait ses hauts, mais l'Américaine était prise dans une situation dont il était difficile pour elle de se défaire. Désirant s'affranchir de son rôle de mineur et souhaitant plus que tout se joindre à l'une des grandes guildes, elle ne pouvait qu'être maussade de la tournure de la journée. En effet, en tant que représentante de la famille Shaw, elle avait certaines obligations dont elle ne pouvait se soustraire. Il fallait comprendre que le paternel désirait plus que tout voir cette compagnie perdurer dans le temps, mais il se faisait vieux. C'était en partie son lègue, une façon de porter son nom dans l'histoire et pour se faire, il voyait ses enfants comme les outils de ses ambitions.

Son paternel étant forcé de se rendre dans l'une des branches européennes de la compagnie, c'est le directeur adjoint qui était aux commandes du QG américain. Il était en compagnie de Kathryn, sous l'égide d'un stage afin d'apprendre les rouages de l'administration. Le planning était particulièrement chargée en rencontre, ce qui ne faisait absolument pas le bonheur de la jeune femme hyperactive. Une tablette à la main, la jeune femme portait son attention sur divers rapport d'expédition. Des chiffres qui, pour l'instant, ne voulaient absolument rien dire pour elle. Si elle en comprenait le sens, elle ne savait vraiment pas pourquoi autant de données étaient mises de côté pour analyse ; temps passé dans le donjon, nombre d'éclats ramené, grosseur des fragments, valeur totale, quantification de l'usure des équipements par donjon, type d'environnement des portails. Tant d'information qui pouvait être utile dans les mains d'une personne s'y connaissant, ce qui n'était pas le cas de Kathryn.

Une journée bien monotone qui la faisait rêver de donjon et d'aventure. Elle était si ennuyée qu'elle devait lire et relire chaque page, car son attention divaguait et elle perdait le fil des mots qu'elle lisait. Ses yeux valsaient entre les lignes des rapports, mais rien ne pénétrait son esprit. Cependant, un coup de fil résonnait au coeur du bureau, rien de bien inhabituel et qui, très franchement, n'attirait pas plus l'attention de la jeune femme. Jusqu'à ce qu'elle entende l'intonation dans la voix de son superviseur. Levant les yeux, elle voyait ses sourcils froncés et un regard sévère qui sortait de l'habitude. Raccrochant la ligne, ce dernier retira ses lunettes, frotta les deux marques qu'ils avaient laissées sur le côté de son nez et portait son regard dans celui de la jeune femme.

[Directeur Adjoint] -  Une inspectrice. Je n'ai vraiment pas le temps pour elle. Tu te rappelles quoi faire ? Dit-il en remettant ses lunettes.
[Kathryn] -  Je la réfère à nos avocats ? Soupirait-elle
[Directeur Adjoint] -  C'est bien ça, je te laisse t'en charger.  Oh et elle s'attend a voir ton père.

Déposant la tablette qu'elle tenait près de son babysitter, parce que c'est ce qu'elle avait l'impression qu'il était, Kathryn se mit en direction de la sortie du bureau. Pénétrant au coeur de l'ascenseur, elle appuyait sur le bouton du rez-de-chaussée. Profitant de cet instant pour invoquer ses bulles système, elle regardait attentivement les quelques statistiques devant elle. Elle ne pouvait que les trouver pitoyables et soupirait. Refermant le tout par une commande vocale, pour ne pas avoir l'air folle en touchant de l'air sur les caméras de sécurité, Kathryn avançait pas en pas en direction de la réception. Toisant du regard la multitude de gens présents, elle était à la recherche de l'inspectrice en question et, très franchement, elle ne fut pas spécialement difficile à identifier. D'abord parce qu'elle avait un peu la gueule du métier, mais surtout parce que son insigne pendait autour de son cou.

S'approchant d'elle, Kathryn posait son regard céruléen dans celui de celle qui venait de mettre un peu de piquant dans sa journée. Tendant une main dans sa direction, la pugiliste l'acculerait d'une poignée ferme.

[Kathryn] -  Ravis de faire votre connaissance, madame l'inspectrice. Je m'appelle Kathryn Shaw. Malheureusement, mon père n'est pas disponible pour l'instant.

Répliquait-elle d'un sourire sincère.

Le son des pas qui s’avançaient vers l’inspectrice lui fit tourné son attention vers la nouvelle inconnue se mêlant à la conversation.
Une blonde aux cheveux longs et aux yeux bleus comme les siens, un corps entraîné mesurant dans les un mètre quatre-vingt, lui tendit la main tout en se présentant comme étant la fille du directeur de l’entreprise.

Laura accepta la main tendu avec la sienne, se remémorant que le directeur avait bien plusieurs enfants et dont l’un d’entre eux étaient bien la mineuse en face d’elle avant de commencer le sujet.

- Je ne m’attendais pas à qu’il me reçoit de lui-même ; lui dit-elle avec un ton calme et professionnel tout en lâchant la main ; venir à l’improviste sans un rendez-vous planifié en avance fonctionne rarement, surtout quand ils ne souhaitent pas nous voir.

Franche, gardant le même ton qu’au début, elle exprima sa façon de penser avec sérieux et compréhension.
La chasseuse de la guilde n’était pas dupe : il est rare qu’un patron d’entreprise soit « réellement » disponible, la police, même si la guilde n’en est techniquement pas une, est peu appréciée dans le milieu du business ou de la politique.
Car souvent, son arrivée signifiait celle des problèmes. Et personne n’aime les problèmes.

- Je vais cependant devoir aller voir un de vos supérieurs directs votre entreprise Mme Shaw, ce que je possède sous le bras demande une explication et seul un haut placé peut me répondre. Vous faites certes partit de la famille, mais cela concerne l’entreprise.

- Euh… Madame Shaw fait partie intégrante de l’entreprise en tant que supérieure.

La vétéran lâcha un « oh » de la bouche après avoir écouté la secrétaire, et reprit de nouveau.

- Je vois. Mes excuses Mme Shaw pour cette incompréhension ; elle ferma les yeux et baissa la tête d’à peine 10° vers l’avant ; serait-il possible que l’on puisse parler de ce problème en privée ? Je pense que vous en aurez besoin.

Elle ouvrit le rapport et prit quelques papiers de l’intérieur, contenant des informations compromettantes lié a des retraits et dépenses d'argent douteux, lui tendant d’une main.

Elle laissa quelques instants à la jeune fille de la famille, le temps qu’elle lit les grandes lignes puis reprit.

- Vous faut-il autre chose ?

Du Linge Sale en Famille ― La Salle de Réunion

[Kathryn] -  Allons, ne vous excusez pas pour si peu madame l'inspectrice.

Répliquait-elle d'un sourire bienveillant. De sa dextre, elle indiquait à la femme de la suivre. Cette dernière venait de piquer la curiosité de Kathryn. Certes, elle avait pour mandat de la référer aux avocats de la compagnie et gardait cette option en tête, mais elle était plus du genre à vouloir travailler en collaboration, plutôt qu'en confrontation. Elle connaissait la limite de ce qu'elle pouvait transmettre ou pas et considère que ses actions auraient un impact direct sur sa propre personne et sur la compagnie de son père, il était difficile d'envoyer quelqu'un avec les intérêts de la Shawshank Mining Corporation à coeur.

Tournant son regard en direction de la réceptionniste, elle lui échangeait quelques ordres, sur un ton de voix neutre.

[Kathryn] -  Réservez-moi la salle de conférence du vint-cinquième, s'il vout plait.

Voyant l'employée acquiescer, Kathryn avançait pas à pas en guidant la représentante de la guilde des chasseurs jusqu'aux ascenseurs. Scannant sa carte d'identification, elle débloquait l'utilisation de cet outil et pénétrait à l'intérieur sans plus attendre. Appuyant sur le bouton du vingt-cinquième étage, Kathryn observait les portes se fermer. Elle échangeait quelques mots avec son interlocutrice pendant le trajet entre le rez-de-chaussée et leurs destinations.

[Kathryn] -  Je n'ai pas bien saisit votre nom. Demandait-elle, le sourire au visage.



Pénétrant au coeur d'une salle de conférence vide, de gigantesques vitres offraient un panorama sur les dédales de La Grande Pomme. La table au centre de la pièce pouvait facilement accueillir une douzaine de personnes, tandis que deux téléviseurs étaient disposés face à face, à chaque bout de la pièce. Posant son regard sur son reflet au coeur des écrans fermés, Kathryn indiquait du revers de la main à la dame de prendre place. Par réflexe, elle s'installait directement devant elle, dos aux vitres menant vers l'extérieur.

[Kathryn] -  Que nous vaut l'honneur de votre visite, Inspectrice White.

Répliquait-elle en posant son regard céruléen dans celui de la dame en face d'elle.

Shawshank Mining Corporation, une société crée par le patriarche actuel de la famille, se spécialisant dans les équipements et la main d’œuvre des équipes de minage dans les donjons. Quand on avait besoin d’un groupe de mineurs professionnels ou du matériel, c’était ce genre de compagnie qu’on appelait, moyennant finance, évidement.
Les deux femmes quittèrent la zone d’entrée après que la fille du directeur décida qu’une discussion était une priorité lorsqu’elle vit les documents.
Elle aurait bien pu l’envoyée autre part ou dire que ses avocats prendraient la relève, mais si Laura était présente en personne, ce n’était pas pour rien.
Et puis, si l’inspectrice avait été congédiée, elle serait revenu quelques heures après avec un mandat, preuve que ce qu’elle avait sous la main était assez solide pour faire tremblé les fondations de l’entreprise.
La coopération entre la police et la famille Shaw était de mise, l’un évitera de perdre son temps et l’autre pourra éviter de perdre des investisseurs et une renommé construite pendant des années à cause d’une affaire, qu’elle soit vraie ou non, les politiciens et les businessman adorent les ragots : une faiblesse exploitable lors des échanges commerciaux.

Elles entrèrent dans l’ascenseur et échangea quelques phrases par pur courtoisie.

- Inspectrice White. Lui répondit-elle pendant que l’ascenseur arriva au 25ème.

La porte en métal s’ouvrit, laissant le paysage du gratte-ciel se dévoiler. La taille du bâtiment était comparable aux autres buildings construit ici et là dans la ville de New York, les hommes et les femmes qui marchaient dans les rues équivalaient maintenant à une taille encore plus minuscule qu’une fourmi.
Laura ne comprenait pas l’intérêt de bâtir aussi haut de tels infrastructure.
Pour compenser quelque chose ? Problème d’égo ? Difficile à dire pour l’ancienne militaire qui était habitué aux labeurs physiques et à la poudre à canon, ce genre d’architecture ne servaient à rien là où elle allait.

Elle prêta attention à tout ceci que pendant quelques secondes, marchant juste derrière l’héritière de l’entreprise tout en observant au-delà des vitres.
Sa venue dans ces lieux étaient tout autre qu’une visite guidée.
Le duo pénétrèrent dans une salle vide, grande, équiper d’appareils audiovisuel, d’une table et de fauteuils.
Elles s’assirent, l’une en face de l’autre, et la véritable discussion commença.

- Comme vous l’avez sûrement remarquer avec les papiers que je vous ai donner, la guilde des chasseurs en collaboration avec l’état ont remarqué plusieurs anomalies dans vos comptes. Nous nous sommes permis aussi de vérifié si vous en possédez plusieurs et en effet, nous nous sommes aperçus que d’autres comptes crée sous des faux noms, mais rattaché de prêt ou de loin à certains membres de votre comité.

Le dossier qui était dans sa main se posa naturellement sur la table, plusieurs autres feuilles se dispersent ici et là après qu’elle ai décroché l’ouverture.

- Le pourquoi je suis ici et non la police est lié au fait que en tant que compagnie lié aux donjons, cette affaire tombe sous notre juridiction.

La vétéran catégorisa sur la table les multiples données de l’entreprise, les classant par dates, dépôts et retraits, ainsi que d’autres informations tout aussi sensibles.

- Mais que ça soit la police ou nous ne fait aucune différence, alors je vais me permettre d’être direct.

Lâchant la dernière copie, son regard bleu acérés fixèrent ceux de la rang E, prête à déceler la moindre information via son langage corporel.

- Mme Shaw, avez vous des liens avec le marché noir ?

L'interrogatoire démarra avec une bombe.

Du Linge Sale en Famille

Écoutant avec attention les informations véhiculées par la policière, Kathryn posait son regard céruléen dans celui de la chasseuse. Elle comprenait le sens de son intervention, elle était même bien au fait de la juridiction qui appartenait à la guilde des chasseurs. Si ça n'était pas nécessairement une bonne chose pour une corporation de voir un seul et unique système policier tout régir, ça faisait partie des tenants et des aboutissants nécessaires pour la création d'une compagnie faisant fortune avec l'exploitation des donjons.

Portant sa dextre sur les documents offerts par Laura, Kathryn les ramenait vers elle tranquillement. Posant son regard sur les papiers, elle faisait désormais valser ses iris sur les lignes de texte et l'encre sur les pages. Une lecture méticuleuse, accompagnée de quelques mouvements bien inconscient et involontaire. Révélant plus de l'étonnement qu'autre chose. Elle soulevait un sourcil ici, le fronçait par là.

Puis vint une question qui la sortit de son état de concentration. Une question qu'elle ne s'attendait pas à se faire poser. Ça la faisait sourire, sincèrement. Un rictus sincère et accompagné d'un regard vers l'inspectrice.

[Kathryn] - Est-ce que des gens vous répondes vraiment oui ?

Demandait-elle, en rigolant un peu.

[Kathryn] - Bien évidemment que non.

Mais pouvait-elle vraiment être crue ? Enfin, il était clair que ce n'était pas une question particulièrement utile à la conversation. Très franchement, elle ne saisissait vraiment pas l'objectif de son interlocutrice en lui posant quelque chose ne pouvant véritablement n'être répondu que par un non. Peut-être possédait-elle une compétence capable de lui faire dire seulement la vérité ?

[Kathryn] - En temps normal, je devrais vous référer directement aux avocats de la compagnie, mais je n'ai pas envie de voir cette situation s'empirer.

Révélait-elle en refermant les dossiers devant elle.

[Kathryn] - Je ne reconnais aucun des comptes sur vos listes, mais je n'aurais pas la prétention de dire que je connais tous les comptes de nos employer. Je peux ?

Dit-elle en indiquant d'un geste de la main les dossiers, révélant son désire de les conserver.

[Kathryn] - Si ce que vous dites est vrai, je n'ai pas envie de voir nos avocats vous mettre des bâtons dans les roues tandis que la compagnie se fait voler de l'argent. Je ne parles que pour moi, mais vous aurez mon entière collaboration.

L'inspectrice garda en ligne de mire la jeune entrepreneuse, l''inspection ayant déjà commencée, Mme Shaw fut, dés le début de leur échange, sous observation de l'enquêtrice. Chaque mot et chaque geste pouvait trahir la miss et se retournée contre elle, enfin, si cette dernière était vraiment coupable. Et pour le moment, à part des gestes montrant son incompréhension, rien de spécial apparu. Était-elle une bonne actrice ou était-ce sincère ? Il était trop tôt pour le dire.

Elle la laissa ainsi continuée à feuilleté un à un les documents, l'autorisa à les garder sous la main, elle en avait de rechange, et recommença l'échange.

- Je vous remercie ; démarra t-elle en acceptant la proposition ; comme vous le voyez, nos renseignements sont solides et rien ne peut prouver le contraire : votre entreprise est hors-la-loi par rapport à la juridiction des pays dont vous avez installer vos infrastructures et effectuer des échanges là-bas. De ce fait, normalement, la totalité de votre entreprise et de ses branches externes doivent normalement être mit en arrêt, les comptes gelés et les employés renvoyer chez eux, le temps que toute cette histoire se fini. De part l'ampleur du dossier et le temps d'attente afin que cette affaire soit régler varie, l'affaire pourrait être régler en 1 an ou 2 maximum via le tribunal des finances. Et nous parlons seulement que d'ici, pas des autres pays, si vous plaidez coupable.

Cela montrait à quel point cette histoire était sérieuse. Laura ne savait pas que la jeune femme en face d'elle avait à peine de commencer à gérer l'entreprise familial, mais ça ne changeait en rien les conséquences : la vie de l'entreprise, de sa famille et de ses employés étaient entre les mains de la jeune femme de 25 ans. Le genre de responsabilité qui peuvent mettre mal à l'aise n'importe qui, allant même à rendre fou ceux qui n'ont pas la force mentale nécessaire.
Normalement, tout était plié. Les preuves sont sur la table, rien ne l'empêcherai de commencer l'arrestation de la personne en face d'elle : faisant partie de l'entreprise, elle est tout autant touchée que les autres membres de la hiérarchie.
Néanmoins, la trentenaire voulu leur laissée une chance de se défendre sur leur propre terrain : plus amical et plus facile à se faire entendre que quand plusieurs pingouins payer avec de gros chiffres viennent et gêner les opérations en cours.

- Cependant, plaidant non coupable, acceptant d'être interroger change la donne et d'offrir une entière collaboration change la donne.

La blonde au visage balafrée sortit son bloc note et un stylo, prête à noter les informations qui allaient être dit lors de leur conversation.

- Tout d'abord, quel est votre poste dans l'entreprise Madame Shaw ? Vos principales activités ? Savez-vous souhaiterait mettre à mal votre entreprise et qui pourrait le faire ?

Si la famille était réellement blanche, alors la demoiselle ne verrait aucun problèmes à répondre aux questions. L'heure tourne, ses collègues sont prêts à agir, seul la coopération pouvait empêcher l'épée de Damoclès de tomber.

Du Linge Sale en Famille

Kathryn posait son regard céruléen dans celui de l'inspectrice White. Un regard, un regard sérieux. Ouvrant la bouche, le ton de savoir se voulait être aussi sec que le désert du Sahara. Son non-verbale criait que les paroles qu'elle prononceraient seraient avec la plus grande des intensités que son maigre rang E pouvait lui offrir.

[Kathryn] - Madame White... Je suis persuadé que mon père n'a rien a voir avec cette situation. Il est clair que quelqu'un dans cette compagnie nous utilise et je ne saurais tolérer une telle situation. Nommez ce que vous avez de besoin et en tant qu’héritière de la compagnie, je m'assurerais que vous l'obtiendrez.

C'était un couteau a double tranchant, mais si effectivement son père était au coeur de telle accusation, elle jugeait qu'il devrait être lui aussi jugé pour les crimes. La justice qu'arborait l'Américaine se voulait d'être une intransigeance sans nom. Fondamentalement bonne, et un peu naive, Kathryn était sincèrement convaincu que son père n'avait rien n'a voir avec tout ça. Si elle se trompait, cependant, la colère qu'elle ablaterait sur lui serait divine.

[Kathryn] - Je n'occupe pas de poste a proprement parlé. Cette compagnie est autant la mienne que celle de mon frère ou de mon père. C'est, en quelque sorte, notre héritage. Enfin... C'est surtout l'héritage que mon père lègue aux restes du monde, mais ça... c'est ses propres illusions. Tu ne trouveras pas mon nom dans l'organigramme de la compagnie, pas plus que celui de mon frère, mais nous sommes impliqués ici et là dans son développement.

Répondait-elle en sortant une carte d'affaires et en la glissant en direction de l'inspectrice de la guilde des chasseurs.


[Kathryn] - Je suis avant tout une chasseuse, bien que ça déplaise a mon paternel qui aimerait me voir investir d'avantage la compagnie.

Elle fini par baisser les yeux.

[Kathryn] - Pour ce qui est de qui nous voudrait du mal, je ne saurais pas trop vous être utiles sur ce point. Notre compagnie fait affaire avec des petites guildes. On mine principalement des donjons de rang C et c'est un marché assez niche. Ce n'est lucratif que parce que nous avons une emprise à l'international. Certes, notre HQ est ici, mais le plus gros de nos opérations est en dehors des États-Unis.

Elle ramenait sa dextre sur le porte-folio que lui avait offert l'inspectrice.

[Kathryn] - Nous avons peu d'ennemies, car peu de compagnies parviennent a percer un tel marché. Je pense que nous y sommes parvenus simplement parce qu'on a pris de vitesse le monde, au tout début de l'apparition des portails.

- Mais peu d’ennemis ne signifie pas aucun ennemis.

La preuve en est : le début de cette investigation est totalement dû au fait qu’une source anonyme ai envoyée à la guilde les preuves que l’entreprise pratiquait de la fraude fiscale.
Généralement, il était impossible de récupéré ce genre d’informations depuis l’extérieur. La confiance, la monté en rang et la chance, font que ce genre de données ne peuvent être obtenu que par un poste important au sein de l’entreprise. En clair, ce n’était pas le petit assistant du coin qui pouvait réussir à les avoirs.

Les possibilités était les suivantes : leurs serveurs ont subis un piratages et leurs données ont étés volés, ou qu’une taupe a fait en sorte de faire fuité le tout, jusqu’à ce que la police, puis la guilde des chasseurs, mettent la main dessus.
Malgré cela, enquêter sur un acte moralement répréhensible n’était pas le sujet de la discussion, ni même de la venue de l’inspectrice.

- Pour commencer, il va me falloir la liste des personnes haut placées dans l’entreprise, leurs rôles et postes. Vous, votre frère et votre père y compris. Comme vous pouvez le savoir, ce que vous avez sous les yeux ne provenir d’un dossier qu’un employé de faible rang peut avoir, cela réduira la liste des suspects.

Elle prit la carte de visite et laissa la parole à l’héritière. Son bloc note et son stylo toujours sortit, elle écrivit avec précision l’essentiel.

- Donc au final, vous nous dites que vous avez l’aide du directeur adjoint pour apprendre les fils du métier.

Elle laissa un temps de pause pour que la jeune femme devant elle puisse avoir une idée de ce qu’elle voulait en venir. Avant même qu’elle ne s’exclame, la trentenaire reprit.

- Vos sentiments ont beau être sincère, ceux des autres ne le sont pas forcément Mme Shaw ; elle rangea son bloc note et son style dans une de ses poches et se leva ; de ce fait, il va me falloir aussi me laisser interroger chacun des membres cités. Si ce n’est pas aujourd’hui, je peux vous laissez jusqu’à 24 heures. Passer ce délai, votre entreprise devra cesser toutes activités.

Debout, elle se dirigea vers la porte. Kathryn chercha à trouver un compromis, mais elle l’arrêta.

- 24 heures est le maximum Mme Shaw. Comprenez que je ne suis qu’inspectrice et cela m’en coûte déjà de stopper une opération en cours de route. À partir de maintenant, veuillez ne pas quitter le pays, vous, ou les personnes qui sont sur cette liste. Si vous le faite, la guilde et le gouvernement se permettra de passer à l’acte. Bonne journée.

Ouvrant la porte, elle continua son chemin jusqu’à le hall d’entrée de l’entreprise. De là, elle prit son téléphone d’une main et alluma son cigare de l’autre.

- Ici l’Inspectrice White. La perquisition des bureaux de l’entreprise Shawshank Mining Corp. Est annulée pendant 24 heures. Je vais avoir besoin des dossiers sur les personnes cité juste après : Kingsley Shaw, Kathryn Shaw,…. Ces personnes devront passer demain pour un interrogatoire. Signalez moi si l’un d’eux quitte le pays.

Elle rentra dans sa voiture et démarra avant de partir vers son bureau.

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Une semaine plus tard.
Bureau de Laura White

- Donc vous me dite que c’est un coup du directeur Adjoint ?

- Oui. Avec la coopération de l’héritière, nous avons pu trouver des indices sur des activités étrange lier sous un faux nom de l’adjoint.

La blonde tourna l’écran de son ordinateur vers la personne en face d’elle, son supérieur.

- Ici, ici et ici ; elle pointa du doigt certaines données ; en remontant celles-ci, nous avons pu en conclure que ces comptes sont sous le faux nom, ce qui nous a pu nous permettre de le tracer vers son vrai propriétaire.

- Je vois. Bon travail.

Elle hocha la tête, fit quelques clics pour fermer le dossier, maintenant clôt de la famille et se pencha sur autre chose.
Une affaire était terminée, mais d’autres attendaient d’être finies.